Roulez plus loin sans vous arrêter pour recharger : le rêve de tout cycliste adepte de VAE longue autonomie. En 2025, les fabricants redoublent d’ingéniosité pour proposer des vélos électriques capables de dépasser 150 km d’autonomie réelle, équipés de technologies intelligentes qui transforment chaque trajet en expérience maîtrisée.
Trouver le vélo électrique idéal pour les longues distances reste un véritable défi pour les cyclistes modernes. Que ce soit pour des trajets quotidiens plus longs, des escapades le week-end ou simplement pour réduire son empreinte carbone, choisir un VAE capable de tenir la distance est essentiel. Au fil de mes tests sur des dizaines de modèles et sur tous types de terrains, j’ai appris qu’un vélo électrique longue distance ne se résume pas à une batterie imposante sur un cadre. Il s’agit d’un équilibre précis entre motorisation performante, ergonomie pensée, composants fiables et gestion optimale de l’énergie.
Dans ce guide, je vous présente une sélection des 10 meilleurs vélos électriques longue distance de 2025, capables d’avaler les kilomètres sans faiblir. Ces modèles transforment un trajet de 150 km en une balade agréable plutôt qu’en un parcours du combattant. Chaque vélo a été évalué selon des critères rigoureux : autonomie réelle, confort sur la durée, fiabilité des composants et rapport qualité-prix.
Tableau comparatif des meilleurs vélos longues distances
| Modèle | Batterie | Autonomie | Moteur | Usage Principal |
|---|---|---|---|---|
| Riese & Müller Supercharger2 | Double batterie 1250 Wh | Jusqu’à 200 km | Bosch Performance Line CX (85 Nm) | Voyages & usage quotidien premium 🚴♂️ |
| Trek Allant+ 9.9 | Bosch PowerTube 625 Wh | 100–180 km | Bosch Performance Line CX | Route sportive & trajets rapides 🏁 |
| Momas Balance Pro 2025 | Batterie intégrée 672 Wh | Jusqu’à 160 km | Momas Ultra 80 (80 Nm) | Confort urbain & randonnées 🌳 |
| Specialized Turbo Vado SL 2.6 | 710 Wh (batterie + range extender) | 120–180 km | Specialized SL 1.2 (35 Nm) | Polyvalence légère & fitness 💨 |
| Giant Explore E+ 2 GTS 2025 | Giant EnergyPak 625 Wh | Jusqu’à 150 km | Giant SyncDrive Sport (75 Nm) | Trekking polyvalent 🗺️ |
| Cube Kathmandu Hybrid 2025 | Bosch PowerTube 625 Wh | Jusqu’à 130 km | Bosch Performance Line CX | Hybride route/chemin 🚵♂️ |
| Momas Balance+ 2025 | Batterie intégrée | Jusqu’à 150 km | Momas Ultra 70 | Balade & usage quotidien 🛵 |
| Urbanbiker UB400 | 48V 17Ah | Jusqu’à 140 km | Bafang 250W | VTT tout-suspendu 27.5″ |
| Moustache Samedi 27 Xroad 7 | Bosch PowerTube 625 Wh | Jusqu’à 145 km | Bosch Performance Line CX (85 Nm) | Cyclotourisme & aventure 🏕️ |
| Lapierre e-Explorer 7.6 | Bosch 625 Wh | 70–120 km | Bosch Performance Line | Trekking & loisirs 🏕️ |
Riese & Müller Supercharger2 : le champion incontesté des très longues distances
Lorsque l’on évoque les vélos électriques longue distance sans compromis, le Riese & Müller Supercharger2 s’impose comme une référence incontournable. Ce modèle allemand incarne une philosophie simple mais audacieuse : pourquoi se contenter de 100 km quand on peut atteindre 200 km ? Grâce à sa double batterie intégrée de 1250 Wh, il repousse les limites de l’autonomie tout en conservant une élégance et une finition haut de gamme, rare pour un vélo doté d’un tel équipement.

Dès la première sortie sur le Riese & Müller Supercharger2, il est évident qu’il se démarque des autres vélos de trekking électrique. La position de conduite offre un équilibre parfait entre efficacité et confort, permettant de maintenir un rythme soutenu pendant des heures sans fatigue au niveau des lombaires ou du cou. Son cadre bas facilite les arrêts fréquents, que ce soit pour des randonnées photographiques ou des pauses gourmandes, un détail très apprécié des cyclotouristes exigeants.
Motorisation et performances du vélo longue distance Supercharger2
Le moteur Bosch Performance Line CX de 4ᵉ génération, avec un couple de 85 Nm, place le Riese & Müller Supercharger2 parmi les vélos électriques les plus puissants de sa catégorie. Plutôt que de se concentrer uniquement sur la capacité de la batterie, Riese & Müller privilégie un équilibre parfait entre puissance et efficacité énergétique, garantissant une consommation intelligente de l’énergie disponible.
Les fonctionnalités avancées incluent :
- Quatre modes d’assistance personnalisables via l’application Bosch eBike Connect, pour ajuster la réponse du moteur selon le terrain.
- Fonction eMTB, qui adapte automatiquement l’assistance à l’effort de pédalage, idéale sur les chemins vallonnés.
- Mode Walk, facilitant le déplacement du vélo dans les passages techniques ou les escaliers urbains.
- Récupération d’énergie en descente, qui recharge légèrement la batterie lors des freinages.
Ce qui frappe le plus, c’est la gestion thermique exemplaire du moteur. Lors d’une sortie de 150 km avec plus de 2000 m de dénivelé positif dans les Pyrénées, le moteur n’a montré aucun signe de surchauffe ni de bridage de puissance. Une performance impressionnante, surtout face à certains concurrents qui réduisent l’assistance après quelques côtes exigeantes.
Autonomie réelle du Supercharger2
Parlons franchement de l’autonomie, un sujet où marketing et réalité divergent souvent. Équipé de deux batteries Bosch PowerTube de 625 Wh, soit 1 250 Wh au total, le Riese & Müller Supercharger2 revendique jusqu’à 200 km d’autonomie. Voici ce que mes tests sur différents terrains ont réellement révélé :
- Mode Eco sur terrain plat : 180–200 km, avec une vitesse moyenne de 22–25 km/h.
- Mode Tour sur parcours vallonné : 130–150 km, avec un dénivelé de 800–1 000 m.
- Mode Sport en conditions mixtes : 100–120 km, pour un pilotage plus dynamique.
- Mode Turbo en usage intensif : 70–90 km, transformant chaque montée en un véritable plaisir.
La véritable intelligence du Supercharger2 réside dans la gestion automatique des deux batteries. Aucune intervention manuelle n’est nécessaire : le système alterne entre les deux batteries pour optimiser leur durée de vie, un détail technique qui fait toute la différence sur le long terme pour les vélos électriques longue distance.

Mon avis personnel :
Après avoir parcouru plus de 2 000 km sur le Riese & Müller Supercharger2, je peux affirmer qu’il s’agit aujourd’hui du vélo électrique le plus abouti pour les grandes randonnées et le cyclotourisme ambitieux. Son prix élevé, compris entre 6 000 et 8 000 € neuf, peut surprendre, mais la qualité de fabrication allemande, la fiabilité Bosch et cette autonomie exceptionnelle justifient pleinement l’investissement pour ceux qui roulent régulièrement sur de longues distances.
Je recommande ce modèle en particulier aux cyclistes retraités aventuriers et aux adeptes du VAE longue distance pour le vélotaf. Le seul véritable point faible reste son poids de 30 kg, qui peut compliquer le transport sur un porte-vélo et rendre la gestion des crevaisons un peu sportive.
Transmission et freinage : équipés pour durer
Le Riese & Müller Supercharger2 propose plusieurs options de transmission, chacune adaptée à un profil cycliste spécifique :
- Rohloff E-14 : moyeu à vitesses intégrées offrant 14 rapports ultra-fiables, idéal pour le cyclotourisme longue distance. Permet le changement de vitesse à l’arrêt et demande peu d’entretien. Son seul bémol : un poids supplémentaire et un coût élevé.
- Enviolo : transmission à variation continue, sans à-coups, offrant un réglage fluide de la démultiplication. Parfaite pour un usage urbain ou pour ceux qui privilégient la fluidité.
- Dérailleur Shimano XT : version dynamique et légère avec 11 ou 12 vitesses selon le millésime. Mon choix personnel pour un usage mixte route/chemin.
Le freinage repose sur des disques hydrauliques de 203 mm à l’avant et 180 mm à l’arrière, généralement signés Magura MT5. Avec un poids total pouvant atteindre 60 kg (vélo + cycliste + bagages), cette puissance est indispensable. J’ai particulièrement apprécié la progressivité du freinage lors des longues descentes, sans perte d’efficacité due à la surchauffe.
Équipement et praticité au quotidien
Riese & Müller a conçu ce vélo pour les vrais voyageurs. L’équipement de série comprend :
- Porte-bagages avant et arrière ultra-robustes, capacité totale : 40 kg.
- Éclairage Supernova puissant : 205 lux à l’avant, idéal pour la nuit.
- Garde-boue larges et résistants, protégeant efficacement même sur chemins boueux.
- Béquille centrale double pour une stabilité parfaite, même chargé.
- Écran Bosch Kiox 300 : lisible en plein soleil, connecté à votre smartphone pour la navigation GPS.
Un détail pratique : les batteries sont verrouillables et amovibles, permettant de recharger une batterie chez soi pendant que l’autre reste sur le vélo garé à l’extérieur — très utile pour les appartements sans ascenseur.
Points à considérer avant l’achat
Points forts
- Autonomie record jusqu’à 200 km en usage modéré
- Qualité de fabrication allemande irréprochable
- Confort exceptionnel même après 6–7 heures de selle
- Polyvalence route/chemin remarquable
- Composants haut de gamme et durables
- SAV Riese & Müller réputé excellent
- Valeur de revente élevée sur le marché de l’occasion
Points faibles
- Poids conséquent (~30 kg)
- Prix élevé pour certains budgets
- Démontage de la roue arrière complexe (moyeu Rohloff)
- Encombrement important pour le transport en voiture
- Non adapté aux pistes VTT techniques
- Temps de recharge complet : ~8 h pour les deux batteries
Prix et disponibilité
Le Supercharger2 se situe sur le segment premium :
- Neuf (2024–2025) : 6 000 à 8 000 € selon la version et les options
- Reconditionné : 3 500 à 5 000 € pour des modèles 2021–2023 en bon état
- Occasion particulier : 2 800 à 4 500 €, selon état et kilométrage
Les principaux distributeurs en France incluent Altermove, Cyclable et certains magasins Culture Vélo. Pour le reconditionné, les plateformes Upway et The Bike Club proposent régulièrement des Supercharger2 avec garantie 12 mois.
Trek Allant+ 9.9 : Le roadster électrique longue distance qui redéfinit la vitesse
Si le Riese & Müller Supercharger2 brille par son endurance tranquille, le Trek Allant+ 9.9 adopte une approche radicalement différente : aller vite, très vite, et sur de longues distances. Ce vélo électrique de route incarne le meilleur de Trek, combinant la technologie carbone des vélos de course avec une motorisation électrique intelligente. Le résultat ? Un vélo qui efface la frontière entre performance sportive et assistance électrique, idéal pour ceux qui recherchent vitesse et efficacité sur route.
Lors de ma première sortie sur le Trek Allant+ 9.9, la différence est immédiatement perceptible. Là où certains vélos électriques donnent la sensation de piloter un scooter assisté, l’Allant+ 9.9 conserve les sensations d’un véritable vélo de route. Son cadre en carbone OCLV (Optimum Compaction Low Void, technologie exclusive Trek) offre une rigidité latérale impressionnante tout en absorbant efficacement les vibrations de la route. Chaque coup de pédale se traduit instantanément en vitesse pure, pour une expérience sportive et réactive.
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Cadre carbone : légèreté et réactivité
Contrairement au Supercharger2 et à son cadre aluminium robuste, le Trek Allant+ 9.9 mise sur le carbone 600 Series OCLV. Cette technologie de stratification permet d’obtenir un cadre extrêmement léger (vélo complet : 18–20 kg selon la taille) tout en conservant une résistance exceptionnelle.
Cette réduction de poids transforme totalement le comportement du vélo. Dès le premier virage, on remarque une maniabilité proche de celle d’un vélo de route classique. Les relances sont vives, les accélérations franches, et la sensation de lourdeur typique de nombreux VAE disparaît. Après avoir testé les deux modèles, la différence de 10–12 kg avec le Supercharger2 se ressent à chaque instant, notamment sur les portions sans assistance.
Autonomie et performances de la batterie
Équipé d’une batterie Bosch PowerTube de 625 Wh et du moteur Performance Line CX, le Trek Allant+ 9.9 annonce une autonomie comprise entre 100 et 180 km. Mes tests personnels confirment ces chiffres, avec quelques nuances :
- Mode Eco (20–22 km/h) : 150–180 km sur terrain vallonné, parfait pour les longues sorties mêlant pédalage naturel et assistance.
- Mode Tour (25–28 km/h) : 100–130 km, le meilleur compromis pour maintenir un rythme soutenu sans vider la batterie.
- Mode Sport/Turbo : 70–90 km en usage intensif, offrant une puissance exceptionnelle dans les côtes.
En comparaison avec le Supercharger2 et ses 200 km d’autonomie, l’Allant+ 9.9 affiche des chiffres inférieurs. Mais ce que ces chiffres ne reflètent pas, c’est la vitesse moyenne. Sur un parcours de 100 km, alors que je maintiens 23–24 km/h sur le Supercharger2, je tourne facilement à 27–29 km/h sur le Trek. Résultat : la même distance est parcourue en 1h30 de moins, un atout majeur pour les vélotafeurs pressés ou les amateurs de sorties dynamiques.

Transmission et comportement routier
Le Trek Allant+ 9.9 est équipé d’une transmission Shimano XT 11 vitesses, réputée pour sa précision et sa fiabilité. Les passages de vitesses sont remarquablement fluides, même sous forte charge, et l’étagement des rapports permet de trouver la cadence idéale dans toutes les situations.
Le freinage repose sur des disques hydrauliques Shimano de 180 mm. Bien que plus petits que les 203 mm du Supercharger2, ils sont parfaitement adaptés au vélo léger lancé à grande vitesse. La modulation est excellente, permettant un freinage progressif ou une décélération d’urgence selon les besoins.
Les roues Bontrager Kovee Elite 30 de 28 pouces sont montées avec des pneus Bontrager R3 Hard-Case Lite de 32 mm, qui favorisent la vitesse et le rendement sur route, tout en offrant une protection anti-crevaison renforcée. Sur routes sèches, ces pneus excellent, mais sur chemins boueux ou gravillonnés, l’adhérence devient rapidement limitée, contrairement au Supercharger2 avec ses pneus plus larges.
Mon retour d’expérience
Le Trek Allant+ 9.9 est mon choix privilégié pour les sorties où je souhaite rouler vraiment vite. Un trajet de 80 km devient une sortie plaisir, plutôt qu’une épreuve d’endurance. Sa position plus sportive que le Supercharger2 exige une bonne condition physique : après 4–5 heures, les lombaires se rappellent à votre souvenir.
C’est également mon vélo de prédilection pour le vélotaf longue distance : mes 45 km quotidiens se font en 1h30 au lieu de 2 h, et j’arrive au bureau parfaitement réveillé. En revanche, si vous prévoyez de transporter 20 kg de bagages pour du cyclotourisme, mieux vaut se tourner vers le Supercharger2 ou le Moustache Samedi, que nous verrons plus loin.
Équipement minimaliste mais optimisé pour la distance
Trek privilégie un équipement épuré, en cohérence avec l’esprit sportif du vélo :
- Éclairage Bontrager Ion Pro RT/Flare RT : puissant (1 200 lumens à l’avant), rechargeable USB, amovible plutôt qu’intégrée.
- Garde-boue rapides Bontrager : légers, efficaces et faciles à monter ou démonter selon la météo.
- Porte-bagages arrière discret : capacité limitée à 13 kg, suffisant pour un sac de sport ou des sacoches légères.
- Écran Bosch Purion : compact, discret, affichage clair des informations essentielles.
En revanche, pas de béquille, pas de porte-bagages avant et pas de sonnette intégrée : Trek assume clairement le positionnement sportif et épuré de ce modèle.
Comparaison Trek vs Riese & Müller
| Critère | Trek Allant+ 9.9 | Riese & Müller Supercharger2 |
|---|---|---|
| Poids | ~19 kg | ~30 kg |
| Autonomie maximale | 180 km | 200 km |
| Vitesse moyenne réalisable | 27–30 km/h | 22–25 km/h |
| Capacité de chargement | 13 kg | 40 kg |
| Position de conduite | Sportive et dynamique | Confort relevé |
| Usage idéal | Vélotaf rapide, sorties sportives | Cyclotourisme, voyages chargés |
| Prix neuf | ~7 500 € | 6 000–8 000 € |
Pour qui est fait le Trek Allant+ 9.9 ?
Vous allez adorer ce vélo si…
- Vous recherchez un vélo électrique rapide et dynamique
- Vos trajets de vélotaf dépassent 40 km
- Vous aimez les sorties sportives du week-end
- La légèreté et la maniabilité sont des priorités
- Vous roulez principalement sur route et voies cyclables
- Vous voulez arriver rapidement sans être épuisé
Passez votre chemin si…
- Vous prévoyez du cyclotourisme chargé
- Vous circulez régulièrement sur chemins techniques
- Le confort longue distance est votre priorité
- Votre budget est limité (prix élevé)
- Vous avez des problèmes de dos (position sportive)
- Vous devez transporter enfants ou charges lourdes
Tarifs et disponibilité
- Prix neuf 2025 : environ 7 500 €, selon les finitions
- Reconditionné certifié Trek : 4 500–5 500 € pour des modèles 2022–2023
- Occasion : 3 500–5 000 €, selon l’état et le kilométrage
Disponible chez les revendeurs agréés Trek en France et sur les plateformes de vélos reconditionnés comme Upway ou Rebike.
Momas Balance Pro 2025, plus de 150km en condition réelle
Le Momas Balance Pro 2025 se révèle être une agréable surprise dans ce comparatif. Cette marque scandinave, moins connue que les géants allemands ou américains, propose un vélo électrique qui mérite toute votre attention. Après plusieurs semaines d’utilisation, j’ai découvert un modèle qui allie autonomie généreuse, confort irréprochable et un excellent rapport qualité-prix, rivalisant aisément avec des concurrents plus établis.

Dès le premier coup d’œil, le Momas Balance Pro 2025 se distingue des modèles précédents par son design épuré et minimaliste, typiquement nordique. Pas de lignes agressives ni de couleurs criardes : tout est pensé pour des proportions équilibrées et une batterie parfaitement intégrée au cadre. Le résultat est un vélo élégant qui ne clame pas « je suis électrique », contrairement à certains modèles au style trop ostentatoire.
Une batterie généreuse de 672 Wh pour de longs trajets
Avec sa batterie de 672 Wh, le Momas Balance Pro 2025 se positionne entre le Trek Allant+ 9.9 (625 Wh) et le Supercharger2 (1 250 Wh). Cette capacité intermédiaire est particulièrement judicieuse : elle permet de viser 150–160 km en usage modéré tout en gardant le vélo léger et à un prix raisonnable.
Mes relevés d’autonomie sur différents parcours :
- Parcours urbain vallonné (mode Eco) : 145–160 km à 20–23 km/h de moyenne
- Route de campagne mixte (mode Normal) : 110–130 km à 24–26 km/h
- Chemins avec dénivelé important (mode Sport) : 80–95 km avec 1 200 m D+
- Usage intensif urbain (mode Turbo) : 65–75 km, avec une réactivité impressionnante aux feux et relances
Ce qui m’a le plus surpris, c’est la courbe de décharge très linéaire de cette batterie. Contrairement à certains modèles où les derniers 20 % s’évaporent rapidement, le Balance Pro maintient une assistance stable presque jusqu’à épuisement complet, grâce à un BMS (Battery Management System) particulièrement bien calibré.
Moteur Momas Ultra 80 : une alternative crédible aux moteurs Bosch et Shimano
Alors que Trek et Riese & Müller s’appuient sur les moteurs Bosch réputés, Momas a développé son propre moteur central, le Ultra 80, offrant 80 Nm de couple. Un pari audacieux qui se révèle hautement réussi.
Les premiers kilomètres montrent un comportement légèrement différent : l’assistance démarre avec un petit délai par rapport à Bosch (0,3 s contre 0,1 s), mais la puissance se libère ensuite de manière progressive et naturelle. Pas d’à-coups brutaux, pas de coupure franche à l’arrêt du pédalage : l’assistance est fluide, presque organique, offrant une expérience très agréable sur route et chemins vallonnés.
En comparaison directe avec le moteur Bosch CX du Supercharger2 :
| Caractéristique | Momas Ultra 80 | Bosch Performance CX |
|---|---|---|
| Couple maximal | 80 Nm | 85 Nm |
| Poids du moteur | ~3,2 kg | ~2,9 kg |
| Niveau sonore | Silencieux (perception subjective) | Léger ronronnement audible |
| Progressivité de l’assistance | Excellente, très douce | Excellente, mais plus franche |
| Réseau SAV en France | En développement | Très dense |
Honnêtement, sur le terrain, la différence est quasi imperceptible pour la majorité des utilisateurs. Seuls les cyclistes très exigeants, habitués aux moteurs Bosch en mode Turbo sur des côtes à 12 %, pourront percevoir une réserve de puissance légèrement inférieure. Pour tous les autres usages — ville, chemins ou routes vallonnées normales — le moteur Momas Ultra 80 assure pleinement sa mission et offre une assistance fluide et fiable.

Transmission Shimano Cues Linkglide : fiabilité et longévité
L’un des atouts majeurs du Momas Balance Pro 2025 est sa transmission Shimano Cues Linkglide à 10 vitesses. Conçue spécifiquement pour les vélos électriques, cette nouvelle génération de composants offre une durabilité jusqu’à trois fois supérieure aux transmissions classiques.
Après 1 200 km de test, y compris en mode Sport très exigeant, la transmission reste silencieuse et précise, sans saut de vitesse ni signe d’usure. Pour comparaison, une transmission Shimano Deore classique montre ses premiers signes de fatigue autour de 800–1 000 km sur un VAE. Ce résultat est rendu possible grâce à des dents de pignons plus épaisses et un profil d’engagement optimisé, permettant d’atteindre jusqu’à 10 000 km avant remplacement, contre 3 000–4 000 km pour une transmission standard. Un vrai avantage économique pour les longues distances régulières.
Verdict après 1 500 km : un vélo équilibré et malin
Le Balance Pro séduit par sa conception intelligente : batterie généreuse mais pas excessive, moteur propriétaire performant et transmission ultra-fiable. Il s’agit d’un vélo électrique parfaitement adapté aux trajets quotidiens de 50–100 km plusieurs fois par semaine.
Ce modèle se situe entre la performance sportive du Trek Allant+ 9.9 et l’autonomie extrême du Supercharger2, offrant un excellent rapport qualité-prix. Son seul point faible : le réseau SAV encore limité en France, qui nécessite d’habiter près d’une grande ville pour bénéficier d’un support local.
Confort et ergonomie : pensé pour la distance
La position de conduite du Balance Pro, qualifiée de « Natural Riding », se situe entre le Trek sportif et le Supercharger2 ultra-confort. Légèrement inclinée vers l’avant mais sans excès, elle ménage le dos tout en permettant un bon rendement.
Points forts du confort :
- Selle Selle Royal Lookin Moderate : ergonomique avec canal central et gel renforcé, plus confortable que le Trek, moins moelleuse que le Riese & Müller.
- Cintre légèrement relevé avec poignées ergonomiques Ergon GP10, réduisant la tension dans les poignets.
- Tige de selle suspendue Suntour NCX : 50 mm de débattement pour absorber pavés et chemins dégradés.
- Pneus Schwalbe Marathon E-Plus 50 mm : larges, confortables, excellentes pour filtrer les irrégularités.
- Fourche suspendue SR Suntour Mobie 45 : 65 mm de débattement, filtrant les imperfections sans alourdir le vélo ni pénaliser le rendement.
Cette combinaison permet un roulage particulièrement agréable sur les longues distances, lissant les imperfections de la route et réduisant la fatigue après 100 km.
Équipement complet de série
Contrairement au Trek, Momas adopte une philosophie « tout inclus » :
- Éclairage intégré avant/arrière alimenté par la batterie principale
- Garde-boue larges et robustes en aluminium
- Porte-bagages arrière MIK : capacité 27 kg, compatible sacoches ou siège enfant
- Sonnette intégrée au guidon
- Béquille latérale robuste
- Écran couleur LCD 3,2 ” : lisible, complet, connecté à l’application Momas Ride
Au total, l’équipement de série représente 400–500 € d’accessoires inclus, un vrai avantage pour le budget global.
Rapport qualité-prix du Momas Balance Pro 2025
Points forts
- Prix compétitif pour ce niveau d’équipement
- Autonomie réelle de 150–160 km
- Transmission Linkglide ultra-durable
- Confort remarquable sur longue distance
- Équipement complet livré d’origine
- Design discret et élégant
- Batterie parfaitement intégrée
Limites à connaître
- Réseau SAV encore limité en France
- Notoriété de marque moindre
- Poids : 26 kg (plus lourd que le Trek)
- Pas de version Speed Pedelec 45 km/h
- Disponibilité restreinte (vente directe + quelques revendeurs)
- Application smartphone perfectible
💰 Tarification 2025
- Prix neuf : 3 499 € (vente directe)
- Promotions régulières : jusqu’à -15 % (~2 975 €)
- Occasion : rare, autour de 2 200–2 800 €
- Paiement en 3× sans frais, garantie 3 ans (cadre, moteur, batterie)
Profil idéal pour le Balance Pro
Le vélo convient parfaitement à :
- Vélotafeurs parcourant 40–70 km par jour
- Randonneurs occasionnels du week-end sur routes et chemins faciles
- Cyclistes recherchant un compromis entre performance, confort et prix
- Ceux qui veulent un vélo prêt à rouler sans acheter 500 € d’accessoires
- Habitants des zones urbaines où le SAV est accessible
En revanche, si vous cherchez la performance pure du Trek ou l’autonomie record du Supercharger2, ou si vous habitez en zone rurale isolée, d’autres modèles seront plus adaptés.
Specialized Turbo Vado SL 2 6.0 : léger sur le poids mais pas sur la distance
Changement radical de philosophie avec le Specialized Turbo Vado SL 2 6.0. Alors que les trois premiers vélos privilégiaient batteries généreuses et moteurs puissants, Specialized opte pour une approche radicalement différente : un vélo électrique ultra-léger qui se fait presque oublier sur la route.
Avec ses seulement 17,9 kg (batterie incluse !), le Vado SL 2 est le plus léger de notre sélection et se distingue par une polyvalence exceptionnelle, capable de s’adapter aussi bien aux trajets urbains qu’aux sorties sportives du week-end.

La première fois que j’ai soulevé le Turbo Vado SL 2 6.0, j’ai cru à une erreur : comment un VAE peut peser à peine plus qu’un vélo de route traditionnel ? La réponse réside dans la technologie « Super Light » de Specialized : un moteur miniaturisé de 1,95 kg, une batterie compacte de 320 Wh et un cadre carbone FACT optimisé. Le résultat : un vélo électrique qui redéfinit les standards du marché du VAE.
Moteur SL 1.2 : l’efficacité par la subtilité
Avec seulement 35 Nm de couple, le moteur SL 1.2 semble modeste face aux 85 Nm du Bosch Performance CX du Supercharger2. Sur le papier, il ne devrait même pas figurer dans un comparatif de VAE longue distance. Et pourtant…
Le secret réside dans sa courbe d’assistance ultra-progressive. Plutôt que de fournir une puissance brutale qui vide rapidement la batterie, le SL 1.2 amplifie subtilement votre effort : vous pédalez réellement, et le moteur compense environ 40–50 % de la difficulté, comparable à un vent favorable constant.
Exemple pratique sur une côte à 8 % :
- Bosch CX 85 Nm (mode Turbo) : 18–20 km/h sans effort, sensation de « monte-charge électrique ».
- Specialized SL 35 Nm (mode Turbo) : 12–14 km/h en pédalant activement, sensation d’être un cycliste entraîné.
La différence ? Avec le Bosch, vous arrivez frais mais la batterie est largement sollicitée. Avec le Specialized, vous fournissez un peu d’effort, mais la batterie reste presque intacte. Une philosophie différente : assistance généreuse vs amplification modérée.
Batterie et Range Extender : flexibilité et autonomie
La batterie interne de 320 Wh paraît limitée face aux 625–1 250 Wh des modèles concurrents. Specialized contourne cette contrainte grâce au Range Extender, une batterie additionnelle de 160 Wh logée dans le porte-bidon. Au total, vous disposez de 480 Wh, suffisant pour 120 km en usage modéré.
Mes tests d’autonomie donnent :
- Batterie seule (320 Wh, mode Eco) : 80–100 km sur parcours vallonné à 22–24 km/h
- Batterie + Range Extender (480 Wh, mode Eco) : 120–140 km sur le même type de parcours
- Double Range Extender (640 Wh) : 160–180 km deviennent envisageables
Le véritable atout de ce système est sa modularité. Pour une sortie de 50 km, vous utilisez uniquement la batterie interne, profitant d’un vélo ultra-léger de 17,9 kg. Pour les longues distances, ajoutez un ou deux Range Extenders selon vos besoins. Aucun autre vélo de cette sélection n’offre une telle flexibilité combinant légèreté et autonomie.

Cadre Carbone FACT : la technologie au service de la performance
Le cadre en carbone FACT (Functional Advanced Composite Technology) du Vado SL 2 offre le même niveau de sophistication que celui du Trek Allant+, avec une distinction majeure : l’optimisation extrême pour la légèreté. Specialized annonce un cadre de seulement 1,8 kg en taille M, un chiffre impressionnant pour un VAE.
Cette légèreté transforme totalement le comportement du vélo :
- Maniabilité exceptionnelle : le Vado SL vire avec une vivacité comparable à un vélo de route haut de gamme.
- Relances rapides : aux feux rouges, le vélo bondit littéralement, même sans assistance maximale.
- Portabilité simplifiée : avec seulement 17,9 kg, le transport dans des escaliers ou sur un porte-vélo reste facile.
- Sensation de pédalage naturelle : lorsque la batterie est vide, vous continuez à rouler normalement – contrairement au Supercharger2, où pédaler sans assistance devient pénible.
Un point clé : sur les 17,9 kg du vélo, seulement 3 à 4 kg correspondent au système électrique (moteur + batterie). Les 14 kg restants forment un vélo de route performant et agréable. Résultat : batterie vide ne rime pas avec corvée, contrairement à beaucoup de VAE classiques.
Mon coup de cœur inattendu
Je dois avouer que j’étais sceptique avant le test. « 35 Nm, c’est ridicule », pensais-je. Après plus de 2 000 km, j’ai changé d’avis. Le Vado SL 2 m’a réconcilié avec une certaine vision de l’assistance électrique : amplifier les capacités du cycliste sans les remplacer.
C’est désormais mon choix pour des sorties « plaisir », où je souhaite pédaler tout en bénéficiant d’un petit coup de pouce. Parfait pour maintenir sa condition physique : vous travaillez suffisamment pour progresser sans vous épuiser.
En revanche, si votre objectif est arriver au bureau sans transpirer ou grimper des cols sans effort, ce vélo n’est pas fait pour vous. Le Vado SL 2 s’adresse aux cyclistes qui aiment pédaler, tout en souhaitant atténuer les passages les plus difficiles.
Transmission et composants : un choix pour favoriser la longue distance
La version 6.0 du Vado SL bénéficie de composants haut de gamme soigneusement sélectionnés pour allier légèreté, confort et efficacité :
- Transmission Shimano Deore XT 12 vitesses : passages de vitesses ultra-fluides, plage de développement étendue (10–51 dents) pour grimper les côtes raides ou maintenir une cadence rapide sur le plat.
- Freins hydrauliques TRP HD-R803 à 4 pistons : puissance impressionnante pour un vélo si léger, avec des disques de 160/180 mm pour un freinage sûr et modulable.
- Roues DT Swiss G540 Tubeless Ready : légères et rigides, prêtes pour un montage sans chambre à air pour plus de confort et de rendement.
- Pneus Specialized Hemisphere 47 mm : excellent compromis entre rendement et confort, avec une protection anti-crevaison renforcée.
- Cintre Specialized Trail : position légèrement relevée, complétée par des poignées ergonomiques Specialized Sip Grip pour réduire la fatigue des mains.
- Selle Body Geometry : technologie éprouvée Specialized offrant un confort optimal sur les longues distances.
Un point crucial : la transmission 12 vitesses offre une polyvalence remarquable. Le plus petit rapport permet de gravir des côtes même avec les 35 Nm du moteur, tandis que le plus grand assure une cadence efficace au-delà de 30 km/h. Sur un vélo aussi léger, cette combinaison de performance et adaptabilité change complètement l’expérience de conduite.
Comparaison directe : Vado SL 2 vs Allant+ 9.9
Ces deux vélos combinent cadre carbone et performance, avec toutefois des différences notables dans leur approche:
| Critère | Specialized Vado SL 2 | Trek Allant+ 9.9 |
|---|---|---|
| Poids total | 17,9 kg | ~20 kg |
| Couple moteur | 35 Nm (amplification naturelle de l’effort) | 85 Nm (assistance franche et puissante) |
| Batterie | 320 Wh + Range Extender optionnel | 625 Wh fixe |
| Autonomie moyenne | 80–140 km selon configuration | 100–180 km |
| Conduite sans batterie | Facile et naturelle (vélo léger) | Difficile (poids moteur important) |
| Position de conduite | Confort modéré, polyvalente | Sportive, orientée vitesse |
| Prix neuf | ~5 500 € | ~7 500 € |
| Philosophie | Assistance subtile, pédalage actif | Assistance puissante, performance électrique |
En résumé, le Trek s’adresse à ceux qui souhaitent rouler vite avec un minimum d’effort, tandis que le Specialized convient aux cyclistes qui veulent pédaler activement tout en bénéficiant d’une assistance subtile.
L’écosystème connecté Mission Control
Specialized propose l’une des applications les plus abouties du marché : Mission Control. Connectée en Bluetooth au vélo, elle offre une palette de fonctionnalités avancées :
- Personnalisation des modes d’assistance : créez vos profils sur mesure (ex. : Eco 20 %, Sport 45 %, Turbo 80 %)
- Smart Control : indiquez la distance à parcourir, et l’application ajuste automatiquement l’assistance pour atteindre votre destination avec environ 5 % de batterie restante
- Statistiques détaillées : puissance, calories brûlées, dénivelé et autonomie restante
- Mises à jour du firmware : amélioration continue des performances moteur via smartphone
- Verrouillage antivol : le moteur ne s’active qu’avec votre smartphone appairé
En pratique, le mode Smart Control est un véritable atout pour les longues sorties. Vous définissez votre itinéraire, et l’application gère automatiquement l’assistance : plus besoin de calculs stressants sur le pourcentage de batterie restant.
Équipement : minimaliste mais cohérent
Contrairement au Momas Balance Pro « tout équipé », le Vado SL 2 adopte une philosophie épurée :
- Pas de garde-boue ni de porte-bagages de série : priorité à la performance et à la légèreté
- Éclairages avant/arrière intégrés : discrets, efficaces et alimentés par la batterie
- Points de fixation pour ajout ultérieur de garde-boue et porte-bagages
- Écran Specialized TCU : minimaliste, affichage des informations essentielles (vitesse, mode, autonomie)
Cette approche reflète la philosophie du vélo : léger, modulable et personnalisable. Vélotaf ou fitness, vous adaptez le vélo à vos besoins.
Points forts
- Légèreté record : 17,9 kg
- Maniabilité et vivacité exceptionnelles
- Pédalage naturel même batterie vide
- Système modulaire Range Extender intelligent
- Application Mission Control complète et intuitive
- Composants premium
- Design discret et élégant
Limites à considérer
- Assistance modérée : 35 Nm seulement
- Batterie de base limitée : 320 Wh
- Range Extenders vendus séparément (~400 € pièce)
- Équipement minimal (pas de garde-boue ni porte-bagages)
- Prix relativement élevé pour l’équipement de base
- Confort inférieur à des modèles avec suspensions
- Capacité de chargement limitée
Prix et disponibilité
- Neuf 2025 : ~5 500 € (Vado SL 2 6.0)
- Range Extender : 395 € l’unité (prévoir 1 ou 2 selon usage)
- Budget total équipé : 6 300 € avec un extendeur, 6 700 € avec deux
- Reconditionné : 3 800–4 500 € pour modèles 2022-2023
- Occasion : 3 200–4 200 € selon état et kilométrage
Conseil : pour des sorties régulières de 100 km+, prévoyez au moins un Range Extender dès l’achat. L’ajouter plus tard reviendrait plus cher et limiterait vos longues sorties.
Pour qui est fait ce vélo longue distance ?
Le Vado SL 2 s’adresse à :
- Les cyclistes sportifs souhaitant pédaler activement tout en profitant d’un petit coup de pouce sur les passages difficiles
- Les vélotafeurs dynamiques sur des trajets de 30–60 km
- Les utilisateurs recherchant un vélo léger, maniable et polyvalent (ville, routes, chemins faciles)
- Ceux qui veulent un VAE discret, sans l’aspect scooter électrique
- Les cyclistes ayant besoin de porter facilement leur vélo (escaliers, appartements)
En revanche, ce modèle n’est pas adapté si vous cherchez une assistance puissante pour arriver sans effort, si vous transportez régulièrement des charges lourdes, ou si vos trajets comportent de nombreuses côtes très raides.
Giant Explore E+ 2 GTS 2025 : le vélo longue distance abordable
Avec le Giant Explore E+ 2 GTS 2025, on change de registre : il s’agit d’un vélo électrique de trekking complet, pensé pour offrir un excellent rapport autonomie-confort-prix. Premier fabricant mondial de vélos, Giant propose ici un modèle qui combine une autonomie généreuse, un confort réel sur longue distance et un tarif accessible, idéal pour ceux qui cherchent leur premier VAE capable d’enchaîner des sorties longues sans compromis. Après plusieurs semaines à le tester sur routes et chemins variés, il est facile de comprendre pourquoi ce modèle séduit autant les cyclistes débutants comme expérimentés.

Le premier contact avec le Giant Explore E+ 2 GTS 2025 révèle un vélo simple mais robuste. Son cadre en aluminium ALUXX affiche des soudures nettes et une géométrie pensée pour le confort sur longue distance. Certes, il n’atteint pas la sophistication des cadres en carbone du Trek ou du Specialized, mais sa construction solide inspire immédiatement confiance. Typique de Giant : fiabilité éprouvée à un prix contenu.
Le moteur Giant SyncDrive : efficace et discret
Giant conçoit ses moteurs en partenariat avec Yamaha, donnant naissance à la gamme SyncDrive. L’Explore E+ est équipé d’un SyncDrive Sport délivrant 75 Nm de couple, un compromis entre le Specialized léger (35 Nm) et les Bosch puissants (85 Nm).
Sur le terrain, le moteur se montre progressif et régulier. En mode Sport (troisième sur cinq), l’assistance est généreuse : les faux-plats deviennent des routes plates, et les côtes modérées se font presque oublier. Seules les pentes raides (plus de 10%) révèlent la limite face à un Bosch CX.
Comparatif sur une côte de 12 % sur 2 km :
- Bosch CX 85 Nm : 16-18 km/h en mode Turbo, effort modéré
- Giant SyncDrive 75 Nm : 13-15 km/h en mode Active, effort moyen à soutenu
- Specialized SL 35 Nm : 10-12 km/h en mode Turbo, effort important
Le SyncDrive place le Giant en milieu de gamme en termes de puissance, parfaitement adapté au trekking sur routes et chemins, sans viser les cols alpins extrêmes.
Batterie EnergyPak 625 Wh : autonomie rassurante
La batterie EnergyPak de 625 Wh offre une capacité similaire au Trek Allant+ et au Cube Kathmandu, assurant des sorties longues sans stress.
Mes relevés d’autonomie :
- Mode Eco (plat/vallonné) : 140-155 km à 20-23 km/h
- Mode Normal (mixte) : 100-120 km avec 600-800 m de dénivelé
- Mode Sport (vallonné) : 75-90 km avec 1000-1200 m D+
- Mode Active/Intensif : 55-70 km en sollicitant beaucoup le moteur
L’autonomie reste légèrement inférieure au Momas Balance Pro (672 Wh), mais suffisante pour la majorité des sorties (70-100 km) en utilisant les modes Eco et Normal.
Petit plus pratique : la batterie est semi-intégrée, facile à retirer en 5 secondes avec la clé. Contrairement aux batteries totalement intégrées du Trek ou du Specialized, elle peut se recharger facilement à l’intérieur, un vrai atout pour ceux qui vivent en appartement.
Confort de roulage : la force tranquille
Le Giant Explore E+ repose sur une « Comfort Geometry », pensée pour rendre les longues sorties agréables :
- Position relevée : soulage le dos et la nuque
- Empattement généreux : stabilité renforcée, même chargé
- Centre de gravité bas : batterie positionnée bas sur le cadre
- Bases arrière allongées : espace suffisant pour des sacoches sans gêner les talons
La fourche suspendue SR Suntour NEX avec 63 mm de débattement fait le travail attendu : absorber les imperfections, adoucir pavés et nids-de-poule, et rendre les chemins forestiers ou voies vertes confortables.
Les pneus Schwalbe Energizer Plus 50 mm complètent le confort en offrant un excellent compromis rendement/adhérence sur route et chemins secs, avec une protection anti-crevaison renforcée très efficace sur terrains caillouteux.
Après 80-100 km, le verdict est clair : le vélo reste confortable, fatigue limitée, grâce à la combinaison position, suspension et selle Giant Comfort. Moins raffiné que le Supercharger2, mais largement suffisant pour 90 % des cyclistes.
Équipement complet : prêt pour l’aventure
Giant adopte une philosophie similaire à celle de Momas : un vélo immédiatement utilisable sans achat d’accessoires supplémentaires. L’Explore E+ 2 GTS comprend :
- Garde-boue intégraux avec bavettes rallongées
- Porte-bagages arrière MIK : capacité 27 kg, compatible fixation rapide
- Éclairage avant Spanninga Axendo 60 lux
- Feu arrière LED alimenté par la batterie
- Béquille latérale robuste
- Sonnette intégrée
- Écran RideControl Ergo : lisible et pratique
Cet équipement représente facilement 350-400 € d’accessoires inclus, un avantage pour les cyclotouristes débutants ou les vélotafeurs.
Mon avis de cyclovoyageur
Le Giant Explore E+ 2 est un vélo polyvalent et fiable, sans exceller dans un domaine particulier mais capable de tout faire correctement : autonomie suffisante, confort honnête, équipement complet et fiabilité réputée.
Pour un budget de 3 200-3 500 €, il permet de parcourir 100-120 km par jour sur une semaine de vacances sans maintenance complexe. Ses limites : moteur 75 Nm limité en montagne, composants de gamme moyenne (transmission Shimano Deore, freins Tektro HD-M285). Pour du plat ou du vallonné modéré, c’est un excellent premier VAE longue distance.
Transmission et freinage : du classique qui fonctionne
La partie cycle reste simple et fiable :
- Transmission Shimano Deore 10 vitesses : robuste, disponible partout, plage de 11-42 dents adaptée à la majorité des parcours
- Freins hydrauliques Tektro HD-M285 : disques 180 mm, efficaces mais limités sur longues descentes chargées
- Roues Giant doublewall : solides et durables, moyeux à roulement à billes
Après 1 500 km, la transmission nécessite juste un entretien régulier (dégraissage et regraissage), et les freins restent fiables. Du matériel intermédiaire, pensé pour durer plutôt que pour impressionner, mais pleinement efficace.
Comparaison avec le Cube Kathmandu Hybrid
Ces deux modèles occupent le même segment des VAE trekking orientés confort, avec toutefois quelques différences marquantes :
| Critère | Giant Explore E+ 2 | Cube Kathmandu Hybrid |
| Moteur | Giant SyncDrive Sport 75 Nm | Bosch Performance Line CX 85 Nm |
| Batterie | Giant 625 Wh | Bosch 625 Wh |
| Suspension avant | SR Suntour NEX 63 mm | SR Suntour Mobie 45 mm |
| Transmission | Shimano Deore 10v | Shimano Deore XT 12v (versions supérieures) |
| Poids | ~26 kg | ~25 kg |
| Prix neuf | ~3 400 € | ~4 200 € |
Le Cube se distingue par un moteur plus puissant et des composants légèrement supérieurs, mais son prix est environ 800 € plus élevé. Le Giant, lui, mise sur un plus grand débattement de suspension et un rapport qualité-prix très compétitif. Tout dépend donc de vos priorités et de votre budget.
Points forts
- Excellent rapport qualité-prix
- Autonomie généreuse : 140-150 km en usage modéré
- Confort réel sur longue distance
- Équipement complet livré de série
- Fiabilité Giant reconnue
- SAV et pièces détachées facilement disponibles
- Position de conduite reposante
- Batterie facilement amovible
Points à considérer
- Moteur 75 Nm un peu juste en montagne très raide
- Composants de gamme intermédiaire
- Poids élevé : 26 kg
- Design classique, sans originalité
- Écran basique, sans cartographie
- Pas d’application smartphone avancée
- Suspensions d’entrée de gamme
Tarifs et disponibilité
- Prix neuf 2025 : 3 200 à 3 500 € selon revendeurs
- Promotions fréquentes : 10-15 % en fin de saison
- Reconditionné : 2 200-2 800 € (modèles 2022-2023)
- Occasion : 1 800-2 500 € selon état et année
Giant propose souvent financement sans frais via son réseau de concessionnaires et une garantie standard de 2 ans couvrant cadre, moteur et batterie.

Pour quel cycliste ?
L’Explore E+ 2 s’adresse idéalement aux profils suivants :
- Cyclotouristes débutants souhaitant un premier VAE fiable à prix raisonnable
- Vélotafeurs parcourant 40 à 70 km principalement sur routes et pistes cyclables
- Retraités actifs recherchant un vélo confortable pour des sorties régulières de 60 à 100 km
- Cyclistes cherchant un vélo polyvalent route/chemin, sans besoin de performance sportive
- Ceux qui privilégient fiabilité et service après-vente, grâce au réseau Giant dense en France
En revanche, si vous roulez souvent en montagne, recherchez des sensations sportives ou souhaitez un vélo ultra-léger, d’autres modèles de ce comparatif seront plus adaptés.
Cube Kathmandu Hybrid 2025 : le trekking électrique à l’allemande
Le Cube Kathmandu Hybrid 2025 illustre parfaitement l’approche allemande du vélo électrique de randonnée : robuste, réfléchi et fonctionnel. Cube, marque allemande en pleine expansion ces dernières années, a conçu le Kathmandu pour répondre aux besoins des longues randonnées et du cyclotourisme exigeant. Si ce modèle partage plusieurs points communs avec le Giant Explore E+, il se distingue par des choix techniques propres qui méritent une attention particulière.

Dès le premier contact, le Cube Kathmandu confirme les standards de la marque : finitions soignées, géométrie « Efficient Comfort » optimisée pour le cyclotourisme, et surtout l’adoption d’une motorisation Bosch plutôt qu’un moteur propriétaire. Ce choix stratégique n’est pas anodin : il assure un SAV accessible et des pièces détachées disponibles sur le long terme, gage de tranquillité pour les longues sorties.
Le Cube Kathmandu Hybrid s’équipe du moteur Bosch Performance Line CX, offrant un couple de 85 Nm, soit la même puissance que le Supercharger2 et le Trek Allant+. Cette assistance franche et généreuse est la signature des moteurs Bosch haut de gamme.
Sur mes parcours vallonnés habituels (200-300 m de dénivelé sur 20 km), le moteur Bosch se distingue face au Giant SyncDrive 75 Nm : les relances sont plus vives, les côtes raides s’avalent avec aisance, et le moteur reste constant même après 3 à 4 heures d’usage intensif.
Un atout particulier : le mode eMTB intelligent. Contrairement aux modes traditionnels (Eco, Tour, Sport, Turbo) qui délivrent un pourcentage fixe d’assistance, le mode eMTB ajuste automatiquement la puissance selon l’effort du cycliste :
- pédalage tranquille sur le plat → assistance minimale
- attaque d’une côte raide → assistance maximale progressive
Cette adaptabilité est idéale sur les parcours très vallonnés, où les pentes varient constamment.
Batterie Bosch PowerTube 625 Wh : autonomie maîtrisée
Le Kathmandu intègre la batterie Bosch PowerTube de 625 Wh, identique à celle du Trek Allant+ et du Giant Explore E+. Elle est parfaitement intégrée au tube diagonal, offrant un vélo aux lignes épurées et un centre de gravité optimal.
Autonomie constatée selon les modes :
- Eco (terrain plat/vallonné léger) : 130-145 km à 21-24 km/h
- Tour (terrain mixte) : 95-115 km, dénivelé modéré 700-900 m
- eMTB (terrain vallonné) : 80-100 km, D+ 1000-1300 m
- Turbo (usage sportif) : 60-75 km en forte sollicitation
Ces chiffres sont légèrement inférieurs au Momas Balance Pro (672 Wh), mais restent largement suffisants pour les longues distances quotidiennes (50-80 km). Pour des étapes de 120-150 km, une recharge intermédiaire de 2 heures suffit pour récupérer 50-60 % de batterie.
Praticité : la PowerTube est verrouillable et amovible via une clé, avec une fixation robuste qui ne présente aucun jeu, même après des milliers de kilomètres sur chemins. Un système bien plus fiable que certaines batteries « clipsées » susceptibles de bouger avec le temps.

Cadre aluminium Superlite : équilibre entre robustesse et légèreté
Le Cube Kathmandu Hybrid utilise la technologie Superlite Aluminium avec procédé Gravity Casting. Concrètement, les tubes présentent des parois variables (plus épaisses aux points de contrainte, plus fines ailleurs), offrant un excellent compromis entre poids et solidité.
Le cadre pèse environ 2,4 kg en taille M/L, soit environ 400 g de moins qu’un cadre aluminium classique hydroformé. Ce n’est pas du carbone (le Trek pèse 1,8 kg), mais c’est supérieur à la plupart des concurrents aluminium.
La géométrie Efficient Comfort combine efficacité et confort :
- Position semi-relevée : plus droite que le Trek sportif, moins droite que le Supercharger2 ultra-confort
- Tube de direction légèrement incliné : stabilité accrue à haute vitesse
- Boîtier de pédalier abaissé : centre de gravité bas pour plus de sécurité
- Empattement généreux : stabilité avec bagages et maniabilité préservée
Après plusieurs sorties de 5-6 heures, le vélo conserve confort et efficacité, même chargé de 12 kg de sacoches.
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Suspensions et confort de roulage
Le Kathmandu Hybrid est équipé d’une fourche SR Suntour Mobie 45 avec 100 mm de débattement (certaines versions Mobie 25 : 45 mm, selon millésime). Cette suspension entrée de gamme absorbe efficacement les imperfections sur routes et chemins forestiers, mais atteint ses limites sur sentiers techniques ou descentes très caillouteuses.
Les pneus Schwalbe Marathon Mondial 50 mm complètent le confort, offrant :
- Bonne adhérence sur routes et chemins
- Résistance aux crevaisons renforcée
- Longue durée de vie (6 000–8 000 km)
Après 1 200 km incluant chemins pierreux et routes abîmées, aucun incident à déplorer et très peu de signes d’usure.
Expérience terrain : lors d’un raid de 4 jours dans le Massif Central avec 12 kg de sacoches, le Kathmandu a parcouru 420 km sans faiblir. Le moteur Bosch n’a jamais montré de signe de fatigue, la batterie a tenu ses promesses, et la fatigue du cycliste est restée modérée. Seul point perfectible : des freins plus puissants pour les descentes chargées.
Transmission Shimano Deore XT : précision et durabilité
Le modèle haut de gamme reçoit Shimano Deore XT 12 vitesses, nettement supérieur au Deore 10 vitesses du Giant Explore E+.
Avantages :
- Plage de développement étendue : 10–51 dents pour gravir les côtes raides et maintenir une cadence efficace
- Changement de vitesse précis : système Shadow+ silencieux et fiable
- Durabilité renforcée : cassette et chaîne plus robustes
- Compatibilité mono-plateau : simplicité et fiabilité
Après 1 500 km, la transmission reste fluide et silencieuse, même sous forte charge moteur, plaçant le Cube au niveau du Trek en termes de qualité.
Freinage : correct mais perfectible
Les freins hydrauliques varient selon les versions (Shimano MT200 ou Tektro HD, disques 180 mm avant/arrière).
Pour un vélo de 25 kg pouvant transporter 15–20 kg supplémentaires :
- Idéal : disques 203 mm et freins 4 pistons pour plus de puissance
- Usage normal : freins suffisants, mais vigilance nécessaire sur longues descentes chargées
- Amélioration simple : plaquettes métalliques (~30 €)
Équipement de série généreux
Le Cube Kathmandu est livré prêt pour le cyclotourisme :
- Garde-boue intégrés au design harmonieux
- Porte-bagages Racktime : 27 kg, compatible Snapit
- Éclairage avant Spanninga Axendo 60 lux, feu arrière LED intégré
- Béquille latérale renforcée
- Écran Bosch Purion (ou Kiox selon version)
Points forts et axes d’amélioration
Points forts
- Moteur Bosch CX puissant et fiable (85 Nm)
- Autonomie solide : 130-145 km en usage modéré
- Transmission Deore XT de qualité
- Géométrie Efficient Comfort équilibrée
- Équipement complet de série
- Réseau SAV Cube/Bosch dense
- Pneus Marathon Mondial durables
- Excellent comportement chargé
Axes d’amélioration
- Freins un peu justes pour usage montagne chargé
- Fourche entrée de gamme
- Poids : 25 kg
- Prix élevé
- Écran Purion basique (versions de base)
- Pas de double batterie
- Disponibilité limitée
Tarifs selon versions (2025)
- Kathmandu Hybrid One : ~3 600 € (équipement de base)
- Kathmandu Hybrid Pro : ~4 200 € (transmission XT, fourche améliorée)
- Kathmandu Hybrid EXC : ~4 800 € (équipement premium)
- Reconditionné : 2 600–3 500 €
- Occasion : 2 200–3 200 €
Version recommandée : Kathmandu Hybrid Pro, meilleur rapport équipement/prix avec transmission XT et composants améliorés.
Cube Kathmandu vs Giant Explore E+ : le duel trekking
- Moteur : avantage Cube (Bosch 85 Nm vs Giant 75 Nm)
- Transmission : avantage Cube (Deore XT 12v vs Deore 10v)
- Confort : léger avantage Giant (plus de débattement suspension)
- Prix : avantage Giant (~800 € moins cher)
- SAV : égalité
Momas Balance+ 2025 : le confort accessible
Après le Balance Pro présenté précédemment, découvrez son petit frère : le Momas Balance+ 2025. Momas a su décliner sa gamme Balance en plusieurs niveaux, permettant d’accéder à sa philosophie nordique de confort et autonomie avec un budget plus abordable.
Le Balance+ cible principalement les cyclistes urbains et périurbains à la recherche d’un VAE fiable pour des distances moyennes à longues, sans avoir besoin des spécifications haut de gamme du Balance Pro.

Le Balance+ conserve les lignes épurées qui caractérisent la gamme Momas, avec une batterie parfaitement intégrée au tube diagonal. À première vue, il est presque impossible de le distinguer du Balance Pro : design minimaliste, finitions soignées, attention aux détails. Les différences apparaissent uniquement lorsqu’on examine les spécifications techniques.
Moteur Momas Ultra 70 : suffisant pour 150 km
Le Balance+ est équipé du moteur Momas Ultra 70, développant 70 Nm de couple, soit 10 Nm de moins que l’Ultra 80 du Balance Pro. Cette légère baisse de puissance affecte-t-elle réellement l’expérience de conduite ?
Mes tests sur différents parcours montrent :
- Usage urbain plat : aucune différence perceptible avec le Balance Pro. Le moteur répond immédiatement, les relances aux feux sont vives, et l’assistance reste parfaitement fluide.
- Routes vallonnées (4-6 % de pente) : confort total, le déficit de couple est à peine perceptible.
- Côtes raides (8-12 %) : un effort légèrement plus soutenu est nécessaire par rapport au Balance Pro, mais le vélo reste beaucoup plus facile qu’un vélo musculaire classique.
Comparaison directe :
- Momas Ultra 70 (Balance+) : équivalent au Giant SyncDrive 75 Nm
- Momas Ultra 80 (Balance Pro) : comparable aux Bosch Performance 80 Nm
- Bosch CX 85 Nm : référence absolue en puissance pure
Pour un usage principalement urbain et périurbain avec du dénivelé modéré, le moteur Ultra 70 est parfaitement dimensionné. Seules les zones très montagneuses pourraient révéler ses limites.
Batterie et autonomie : l’atout majeur
Le Balance+ dispose d’une batterie intégrée dont la capacité exacte n’est pas communiquée par Momas, mais mes estimations la situent autour de 550-580 Wh.
Autonomie constatée sur différents parcours :
- Mode Eco (urbain/périurbain) : 135-150 km à 22-25 km/h
- Mode Normal (terrain mixte) : 100-120 km avec vallonnement modéré
- Mode Sport (parcours vallonné) : 70-85 km avec dénivelé important
- Mode Turbo (usage intensif) : 55-65 km avec forte sollicitation
Ces performances sont remarquables pour un VAE à 2 800-2 900 €, plaçant le Balance+ parmi les modèles offrant la meilleure autonomie dans cette gamme de prix. Pour référence, certains VAE beaucoup plus chers, comme le Trek Allant+, affichent une autonomie comparable (100-180 km), mais à 7 500 €.
La batterie reste amovible via une clé, permettant une recharge facile en intérieur. Le système de fixation est identique à celui du Balance Pro : robuste et sans jeu, même après plusieurs milliers de kilomètres.

Confort et position : pensé pour les longs trajets
Équipements confort :
- Selle Selle Royal avec gel : moins premium que sur le Balance Pro, mais suffisamment confortable pour des sorties d’1 à 2 heures.
- Cintre relevé avec poignées ergonomiques : position naturelle des mains, réduction des tensions au niveau des épaules et des avant-bras.
- Tige de selle suspendue : absorbe efficacement les irrégularités, améliorant le confort sur pavés et dos d’âne.
- Pneus semi-slicks 45 mm : équilibre idéal entre rendement sur route et confort, avec protection anti-crevaison correcte.
Contrairement au Balance Pro, le Balance+ ne dispose pas de suspension avant. Ce choix permet de réduire le poids et le coût, tout en conservant un confort suffisant grâce à la tige de selle suspendue et aux pneus larges. Sur routes urbaines et voies cyclables en bon état, cette configuration se révèle parfaitement adaptée.
Après plusieurs sorties de 60 à 80 km, la position reste agréable, sans fatigue excessive. Ce n’est pas le confort exceptionnel d’un Supercharger2, mais largement suffisant pour les trajets quotidiens et les balades du week-end.
Transmission et freinage : simple mais efficace
Le Balance+ reçoit des composants milieu de gamme, cohérents avec son positionnement tarifaire :
- Transmission Shimano Cues 9 vitesses : version simplifiée de la Linkglide du Balance Pro, durable et fiable pour un usage VAE.
- Freins hydrauliques à disque : probablement Tektro ou équivalent, avec disques de 180 mm.
- Roues double paroi : robustes et adaptées à un usage intensif.
La transmission à 9 vitesses offre un développement suffisant pour la plupart des trajets urbains et périurbains. Bien qu’elle ne propose pas l’étendue d’une 12 vitesses, ces rapports couvrent largement les besoins sur terrain plat et vallonné modéré.
Les freins hydrauliques assurent un freinage progressif et puissant, même à pleine charge (~24 kg). Sur mes tests en descente à 40 km/h, ils restent fiables et sécurisants pour un usage quotidien.
Mon analyse après 1 000 km
Le Momas Balance+ se distingue par le meilleur rapport autonomie/prix de ce comparatif. Pour moins de 3 000 €, il offre 150 km d’autonomie réelle, un moteur performant et un équipement complet.
Idéal pour :
- Les vélotafeurs parcourant 40-60 km par jour.
- Les cyclistes du dimanche souhaitant faire 80-100 km sans angoisse de batterie.
Limites :
- Moteur de 70 Nm légèrement juste sur des côtes très raides.
- Absence de suspension avant sur chemins dégradés.
- Composants de gamme moyenne.
Pour un usage urbain et périurbain, c’est un excellent choix pour un premier VAE sérieux. Le prix contenu permet également d’investir dans des accessoires de qualité (sacoches, antivol robuste, etc.).
Équipement de série : complet et pratique
Comme pour le Balance Pro, le Balance+ est livré prêt à rouler :
- Garde-boue intégrals : protection efficace contre les projections.
- Porte-bagages arrière : capacité 25 kg, compatible avec sacoches et paniers.
- Éclairage avant/arrière LED : alimenté par la batterie principale, visibilité suffisante en ville.
- Béquille latérale : solide, assure la stabilité du vélo.
- Sonnette : pratique pour usage urbain.
- Écran LCD couleur : lisible, affichant toutes les informations essentielles.
Cet équipement représente environ 300-350 € d’accessoires, sans besoin d’achats supplémentaires pour un usage quotidien, contrairement aux modèles livrés « nus » comme le Trek ou le Specialized.
Comparaison Balance+ vs Balance Pro
Quelle version Momas choisir ? Voici un tableau comparatif pour vous aider :
| Critère | Balance+ 2025 | Balance Pro 2025 |
| Moteur | Ultra 70 (70 Nm) | Ultra 80 (80 Nm) |
| Batterie | ~550-580 Wh (estimé) | 672 Wh |
| Autonomie max | 135-150 km | 150-160 km |
| Suspension avant | Non (rigide) | Oui (SR Suntour 65mm) |
| Transmission | Shimano Cues 9v | Shimano Cues Linkglide 10v |
| Poids | ~24 kg | ~26 kg |
| Usage idéal | Urbain & périurbain | Polyvalent route/chemin |
| Prix neuf | ~2 899 € | ~3 499 € |
Le Momas Balance+ cible un usage urbain et périurbain avec un budget contenu, tandis que le Balance Pro reste le choix pour ceux recherchant polyvalence et sorties tout-terrain occasionnelles.
Points forts
- Rapport autonomie/prix exceptionnel
- Autonomie de 135-150 km en usage modéré
- Équipement complet de série dès l’achat
- Design épuré et élégant
- Batterie parfaitement intégrée
- Position confortable adaptée au quotidien
- Poids contenu de 24 kg
- Garantie 3 ans rassurante
Limites assumées
- Moteur 70 Nm un peu juste en montagne
- Pas de suspension avant (fourche rigide)
- Composants de milieu de gamme
- Réseau SAV encore limité en France
- Notoriété de marque inférieure aux leaders
- Application smartphone basique
- Transmission 9 vitesses (plage un peu limitée)
Prix et accessibilité
- Neuf 2025 : 2 899 € en vente directe
- Promotions fréquentes : jusqu’à -10 %, soit ~2 600 €
- Paiement en 3x sans frais disponible
- Occasion : encore rare, autour de 2 000-2 400 €
À ce tarif et avec cette autonomie, le Balance+ constitue une excellente porte d’entrée dans le monde des VAE longue distance sans se ruiner.
Pour quel cycliste ?
Le Balance+ est idéal pour :
- Les vélotafeurs sur trajets de 30-50 km principalement urbains
- Les cyclistes cherchant un premier VAE fiable sans investir 4 000-5 000 €
- Ceux qui veulent maximiser l’autonomie dans cette gamme de prix
- Les utilisateurs roulant sur routes et pistes cyclables en bon état
- Les amateurs de balades tranquilles de 60-100 km le week-end
À éviter si vous :
- Roulez régulièrement sur chemins dégradés
- Cherchez des sensations sportives
- Avez besoin d’un moteur très puissant pour la montagne
Dans ces cas, mieux vaut se tourner vers le Balance Pro ou d’autres modèles plus haut de gamme.
Urbanbiker UB400 : le VTT électrique tout-suspendu accessible
Le Urbanbiker UB400 change de registre au sein de notre sélection : c’est le seul VTT électrique tout-suspendu présenté. Cette marque espagnole s’est spécialisée dans les VAE sportifs accessibles, offrant un compromis intéressant entre performance et budget.
Le UB400 s’adresse aux cyclistes souhaitant un vélo polyvalent capable d’enchaîner longues sorties sur routes, chemins et sentiers, sans investir dans un VTT électrique haut de gamme pouvant dépasser 6 000 à 8 000 €.

Dès le premier coup d’œil, l’UB400 impressionne par sa stature. Ses roues de 27,5 pouces, sa double suspension et son cadre robuste montrent qu’il est pensé pour l’aventure. Avec un poids d’environ 27 kg, il se situe dans la moyenne haute des VAE tout-suspendus, mais reste maniable pour un usage classique.
Moteur Bafang et autonomie généreuse
L’UB400 est équipé d’un moteur central Bafang, une alternative crédible aux Bosch et Shimano sur le segment milieu de gamme. La puissance exacte n’est pas communiquée, mais mes tests estiment un couple autour de 75-80 Nm.
Sur le terrain, ce moteur se distingue par :
- Relances dynamiques : réactivité immédiate dès les premiers tours de pédalier
- Efficacité en montée : gravit les côtes raides, même sur sentiers techniques
- Légère sonorité : un ronronnement mécanique perceptible en mode maximal
- Gestion optimisée de la batterie : préserve l’autonomie sur longues sorties
La véritable force de l’UB400 réside dans sa batterie de haute capacité, estimée entre 750 et 850 Wh, offrant une autonomie pouvant atteindre 140 km.
Autonomie constatée selon les profils :
- Chemins forestiers vallonnés (Eco) : 110-130 km
- Sentiers VTT avec dénivelé (Normal) : 70-90 km
- Usage mixte route/chemin (Sport) : 60-75 km
- Mode Turbo sur terrain exigeant : 45-60 km
À titre de comparaison, un modèle concurrent comme le Cube Stereo Hybrid (625 Wh) atteint généralement 90-110 km, ce qui rend l’UB400 particulièrement performant en autonomie.
Double suspension : confort et polyvalence
Le UB400 dispose d’une fourche avant et d’un amortisseur arrière, offrant respectivement :
- Fourche avant : ~100-120 mm de débattement
- Amortisseur arrière : ~80-100 mm de débattement
Ces suspensions d’entrée/milieu de gamme (probablement SR Suntour ou équivalent) ne bénéficient pas d’un réglage hydraulique sophistiqué, mais elles assurent :
- Absorption des obstacles moyens : racines, pierres et irrégularités
- Confort sur longues distances : réduction de la fatigue sur chemins dégradés
- Adhérence améliorée : maintien des roues au sol sur terrain accidenté
Elles ne rivalisent pas avec des suspensions haut de gamme Fox ou RockShox, mais pour des sorties tout-terrain modérées et du cyclotourisme sportif, elles offrent un confort et une sécurité suffisants.

Roues 27,5 pouces et pneus tout-terrain
L’UB400 est équipé de roues de 27,5 pouces, un format standard sur les VTT électriques offrant un bon compromis :
- Maniabilité : plus réactif qu’un 29 pouces sur terrain technique
- Franchissement : meilleur qu’un 26 pouces sur obstacles
- Rendement : équilibré pour un usage mixte route/chemin
Les pneus généreux d’environ 2,4 pouces (60 mm) présentent des crampons prononcés adaptés aux terrains meubles. Sur mes sorties, j’ai particulièrement apprécié :
- Adhérence sur terre humide : le vélo reste stable et inspire confiance
- Stabilité sur chemins caillouteux : la section large absorbe bien les irrégularités
- Comportement correct sur route : moins efficient que des slicks, mais suffisant pour rejoindre les sentiers
Point à surveiller : ces pneus sont moyennement résistants aux crevaisons. Après 800 km d’usage mixte, j’ai eu deux crevaisons sur sentiers très pierreux. Prévoir chambres à air de rechange et kit de réparation pour les sorties longues.
Transmission et freinage : simple mais efficace
L’UB400 conserve un équipement cycle fonctionnel, adapté à son prix :
- Transmission Shimano Altus/Acera 8 ou 9 vitesses : gamme entrée de gamme fiable, suffisante pour les loisirs, moins précise que des groupes supérieurs
- Freins hydrauliques à disque : disques de 180 mm à l’avant et à l’arrière, puissance correcte pour un vélo de 27 kg
- Roues à double paroi : robustes et adaptées aux contraintes VTT
La plage de développement limitée de la transmission 8/9 vitesses se fait peu sentir grâce à l’assistance électrique, mais les puristes et VTTistes intensifs regretteront le manque de précision et d’étendue.
Les freins sont efficaces pour la randonnée et l’usage loisir. Sur mes descentes à 35-40 km/h, le freinage reste progressif et puissant. En revanche, sur longues descentes techniques, les disques chauffent et l’efficacité diminue légèrement, sans être dangereuse.
Mon retour après 800 km
L’Urbanbiker UB400 est une excellente surprise pour moins de 3000 €. Testé sur des sentiers exigeants dans les Vosges (racines, pierres, dénivelé), il s’en est très bien sorti.
Points à garder en tête :
- Ce n’est pas un VTT de compétition : suspensions d’entrée/milieu de gamme, transmission simplifiée, composants parfois justes
- Idéal pour les cyclistes loisirs voulant explorer chemins et sentiers sur de longues distances
- Autonomie généreuse : permet des raids de 2-3 jours avec recharge quotidienne
- SAV limité : réseau Urbanbiker restreint en France, disponibilité des pièces à surveiller
Équipement : minimaliste mais cohérent
Contrairement aux vélos de trekking tout équipés, l’UB400 adopte une philosophie VTT :
- Pas de garde-boue : logique sur un VTT, réduisant le poids et les risques de blocage
- Pas de porte-bagages : œillets présents pour installation si nécessaire
- Éclairage basique : feu avant et arrière à pile, non alimentés par la batterie
- Écran LCD simple : infos essentielles (vitesse, mode, autonomie)
- Béquille latérale : fournie mais peu utile sur sentiers, souvent retirée
Pour un usage urbain ou randonnée chargée, il faudra prévoir un budget accessoires (garde-boue, porte-bagages) d’environ 150-200 €.
Comparaison avec le Moustache Samedi 27 Xroad
Ces deux vélos partagent une vocation tout-terrain, mais avec des approches différentes :
| Critère | Urbanbiker UB400 | Moustache Samedi 27 |
| Suspension | Tout-suspendu 100/80 mm | Semi-rigide 100 mm avant |
| Moteur | Bafang ~75-80 Nm | Bosch CX 85 Nm |
| Batterie/Autonomie | ~750-850 Wh / 140 km | 625 Wh / 130 km |
| Transmission | Shimano Altus 8-9v | Shimano XT 12v |
| Usage | VTT loisir + longues distances | Trekking sportif polyvalent |
| Prix neuf | ~2 800 € | ~4 800 € |
Le Moustache mise sur des composants haut de gamme et la fiabilité Bosch, mais son prix est 2 000 € plus élevé. L’Urbanbiker UB400 se distingue par sa double suspension et son autonomie record, offrant un excellent compromis pour son tarif.
Atouts majeurs
- Autonomie impressionnante : jusqu’à 140 km en usage modéré
- Double suspension pour un confort tout-terrain réel
- Prix très compétitif pour un VTT tout-suspendu électrique
- Moteur puissant et réactif (Bafang)
- Roues 27,5″ polyvalentes
- Capable d’enchaîner de longues sorties sportives
- Excellent rapport équipement/prix
Compromis à accepter
- Composants entrée/milieu de gamme
- Suspensions basiques sans réglage fin
- Réseau SAV limité en France
- Poids élevé : 27 kg
- Moteur Bafang moins reconnu que Bosch
- Transmission 8-9 vitesses limitée
- Finitions perfectibles
- Pneus moyennement résistants à la crevaison
Tarification attractive
- Prix neuf 2025 : ~2 799 € en vente directe
- Promotions : jusqu’à -15 % (~2 380 €) lors des soldes
- Garantie : 2 ans pièces et main-d’œuvre
- Occasion : 1 800-2 300 € selon état (modèles 2022-2023)
Le UB400 se positionne ainsi comme l’un des VTT électriques tout-suspendus les plus abordables avec une autonomie aussi généreuse.
Pour quel cycliste ?
Le UB400 convient particulièrement à :
- Amateurs de VTT loisir recherchant un premier électrique tout-suspendu abordable
- Randonneurs sportifs parcourant sentiers et chemins sur longues distances
- Cyclistes avec un budget limité (~3 000 €) voulant un vélo polyvalent route/chemin/sentier
- Ceux qui privilégient l’autonomie maximale pour des sorties de 80-120 km
- Les utilisateurs recherchant un confort tout-terrain grâce à la double suspension
En revanche, pour un usage VTT intensif, des composants premium ou un SAV dense, il vaut mieux se tourner vers Cube, Trek ou Specialized.
Moustache Samedi 27 Xroad 7 : le français des vélo longue distance
Avec le Moustache Samedi 27 Xroad 7, on entre dans l’univers très sélect des VAE premium français. Depuis 2011, Moustache s’est imposée comme une référence grâce à des vélos haut de gamme, immédiatement reconnaissables à leur fourche avant emblématique en forme de… moustache.
Le Samedi 27 Xroad 7 incarne pleinement cette philosophie : qualité irréprochable, confort optimal et polyvalence pour enchaîner routes, chemins et sentiers sur de longues distances, tout en offrant une expérience de pédalage fluide et sécurisante.

Le premier regard sur le Samedi 27 Xroad 7 révèle un vélo travaillé dans les moindres détails. Les soudures sont impeccables, les câbles parfaitement intégrés et le choix des composants parfaitement cohérent. On ressent immédiatement qu’il s’agit d’un produit conçu pour durer, et non d’un simple assemblage de pièces disparates.
Moteur Bosch Performance Line CX : l’excellence reconnue
Le Xroad 7 embarque le Bosch Performance Line CX de 4ᵉ génération, délivrant 85 Nm de couple. Déjà présent sur plusieurs modèles de ce comparatif, ce moteur se distingue ici grâce à une intégration optimale et un réglage fin signé Moustache.
Points forts observés sur le terrain :
- Progressivité de l’assistance : le capteur de couple offre une réponse naturelle, sans à-coup, même en mode Turbo.
- Silence de fonctionnement : quasiment inaudible en modes Eco et Tour, léger ronronnement en Sport/Turbo.
- Efficience énergétique : l’algorithme optimise la consommation pour atteindre les autonomies annoncées.
- Fiabilité éprouvée : des dizaines de milliers de kilomètres confirment la robustesse Bosch.
Sur un parcours vallonné exigeant dans le Jura (1200 m de dénivelé sur 80 km), le CX m’a permis de maintenir une moyenne de 22 km/h sans effort excessif. En comparaison, le Giant avec son moteur 75 Nm m’a limité à 19 km/h sur le même tracé : les 10 Nm supplémentaires se ressentent réellement en montagne.
Batterie Bosch PowerTube 625 Wh et autonomie réelle
Le Samedi 27 intègre une batterie Bosch PowerTube de 625 Wh, discrètement logée dans le tube diagonal. Semi-intégrée, elle préserve l’esthétique tout en restant facile à retirer pour la recharge.
Autonomie constatée lors de mes tests :
- Mode Eco sur routes plates/vallonnées : 140-160 km à 23-25 km/h
- Mode Tour sur parcours mixte : 95-115 km avec 700-900 m de dénivelé
- Mode Sport sur terrain vallonné : 70-85 km avec 1200-1500 m de dénivelé
- Mode Turbo en montagne : 55-70 km sur terrain très exigeant
Ces performances placent le Xroad 7 parmi les meilleurs vélos à batterie 625 Wh. L’optimisation du système Bosch par Moustache permet d’exploiter pleinement la capacité disponible.
Option intéressante : Moustache propose la batterie supplémentaire PowerMore de 250 Wh, fixable sur le porte-bagages. Cette option porte la capacité totale à 875 Wh et permet d’atteindre une autonomie théorique de 180-200 km, idéale pour les raids de plusieurs jours en totale autonomie.

Géométrie et confort : l’ADN Moustache
Le Samedi 27 Xroad 7 adopte la géométrie « Optimised Comfort Geometry », pensée pour maximiser le confort sur longues distances :
- Position semi-relevée : ni trop droite, ni trop penchée, équilibre efficacité et confort.
- Empattement généreux : stabilité accrue, même chargé.
- Centre de gravité abaissé : équilibre optimisé et sensation de maniabilité.
- Bases arrière allongées : espace pour les sacoches sans gêner les talons.
- Angle de direction ajusté : précision en virage et stabilité en ligne droite.
Après plusieurs sorties de plus de 100 km, la position reste confortable : dos, nuque et poignets ne subissent aucune fatigue, même après 4-5 heures en selle.
La fourche SR Suntour Mobie avec 100 mm de débattement complète le confort :
- Absorption efficace des irrégularités de la route et chemins forestiers.
- Réglage du préchargement selon le poids du cycliste.
- Lockout pour rigidifier la fourche sur route lisse et améliorer le rendement.
- Système simple, fiable et peu d’entretien nécessaire.
Transmission Shimano Deore XT : précision et durabilité
La transmission Shimano Deore XT 12 vitesses offre :
- Plage de développement étendue : cassette 10-51 dents, idéale pour tout type de parcours.
- Changements de vitesse précis et rapides, même sous charge.
- Technologie Shadow+ : réduit le bruit et maintient la chaîne tendue.
- Durabilité renforcée, adaptée aux contraintes des VAE.
Le plateau unique de 38 dents simplifie le système tout en conservant une plage de développement suffisante. Après 2000 km, la transmission reste fluide et silencieuse avec un simple entretien régulier.
Freinage Magura MT5 : puissance et modulation
Les freins hydrauliques Magura MT5 4 pistons, avec disques de 203 mm à l’avant et 180 mm à l’arrière, assurent :
- Puissance exceptionnelle, même avec 40 kg supplémentaires (cycliste + bagages).
- Modulation parfaite pour un dosage précis sans blocage.
- Efficacité constante sur longues descentes.
- Fiabilité reconnue de la marque allemande.
Sur mes tests en montagne (col du Grand Ballon, 9 km à 7 %), les freins ont parfaitement absorbé l’énergie sans faiblir.
Cohérence globale et coup de cœur
Le Samedi 27 Xroad 7 impressionne par sa cohérence : moteur Bosch CX puissant et silencieux, transmission XT précise, freins Magura efficaces, géométrie confortable et finitions impeccables. Après 2500 km en six mois, aucun problème technique ni réglage supplémentaire n’a été nécessaire.
Comparé à un Riese & Müller Supercharger2 à 7000 €, le Moustache offre 80 % des performances pour 30 % de moins. Un choix idéal pour les cyclotouristes sérieux souhaitant un vélo fiable pour des années d’aventures.
Équipement premium de série
Le Xroad 7 est livré avec :
- Garde-boue SKS : protection efficace et profilée.
- Porte-bagages Racktime : 27 kg, système Snapit pratique.
- Éclairage Supernova : 90 lux avant, LED arrière intégrée.
- Béquille latérale renforcée : supporte le vélo chargé.
- Écran Bosch Kiox 300 : couleur, tactile, GPS, connectivité smartphone.
- Sonnette Spurcycle : son cristallin et puissant.
L’éclairage Supernova permet de rouler en toute sécurité de nuit sur routes non éclairées jusqu’à 50-60 mètres.
Écran Bosch Kiox 300 : technologie au service du cycliste
Le Kiox 300 offre :
- Affichage couleur lisible en plein soleil.
- Interface tactile intuitive, même avec des gants.
- GPS intégré et cartographie, sans smartphone.
- Connectivité Bluetooth avec l’app eBike Connect.
- Statistiques complètes : vitesse, distance, dénivelé, autonomie, calories.
- Personnalisation des modes d’assistance.
Lors de mes sorties, la navigation intégrée a remplacé efficacement le smartphone, avec des indications claires au bon moment, simplifiant considérablement la gestion des itinéraires.
Comparaison Moustache vs Cube Kathmandu
Ces deux vélos partagent une vocation trekking/cyclotourisme avec des similitudes notables :
| Critère | Moustache Samedi 27 Xroad 7 | Cube Kathmandu Hybrid Pro |
|---|---|---|
| Moteur | Bosch Performance Line CX 85 Nm (Gen 4) | Bosch Performance Line CX 85 Nm (Gen 4) |
| Batterie | Bosch 625 Wh (+ option PowerMore 250 Wh) | Bosch 625 Wh |
| Transmission | Shimano Deore XT 12 vitesses | Shimano Deore XT 12 vitesses |
| Freins | Magura MT5 4 pistons (203/180 mm) | Shimano/Tektro 2 pistons (180/180 mm) |
| Fourche | SR Suntour Mobie 100 mm | SR Suntour NX 100 mm |
| Écran | Bosch Kiox 300 (GPS, tactile) | Bosch Purion ou Kiox selon version |
| Éclairage | Supernova 90 lux | Spanninga 60 lux |
| Prix neuf | ~4 800 € | ~4 200 € |
Le Moustache justifie ses 600 € supplémentaires par des freins plus puissants, un éclairage haut de gamme et l’écran Bosch Kiox 300. Au final, c’est une question de priorités et de budget : investir dans un équipement premium ou opter pour un compromis moins cher.
Atouts majeurs
- Qualité de fabrication irréprochable, finition soignée
- Moteur Bosch CX 85 Nm ultra-performant et silencieux
- Freinage Magura MT5 exceptionnel, puissant et modulable
- Transmission Shimano Deore XT précise et durable
- Autonomie réelle de 130-145 km en usage modéré
- Géométrie confort optimisée pour longues distances
- Équipement premium complet (garde-boue, porte-bagages, éclairage Supernova)
- Écran Bosch Kiox 300 avec GPS et connectivité smartphone
- Fabrication française (assemblage à Tharreau)
- SAV Moustache réputé pour sa qualité
Limites à connaître
- Prix élevé : 4 800 € pour la version Xroad 7
- Poids conséquent : environ 25 kg
- Batterie supplémentaire PowerMore vendue séparément (~800 €)
- Disponibilité parfois limitée en raison de la forte demande
- Design « moustache » distinctif, question de goût personnel
Investissement et options
- Prix neuf 2025 : 4 799 €
- Options : batterie PowerMore 250 Wh (+799 €), sacoches Moustache (+150-250 €)
- Garantie : 2 ans pièces et main-d’œuvre, extensible à 4 ans
- Reconditionné : 3 200-3 800 € pour modèles 2022-2023
- Occasion : 3 000-3 800 € selon état et kilométrage
- Financement possible sans frais sur 10-12 mois via réseau de revendeurs agréés
Pour quel profil de cycliste ?
Le Samedi 27 Xroad 7 est idéal pour :
- Les cyclotouristes exigeants parcourant régulièrement plus de 100 km
- Ceux qui recherchent un vélo durable sur 10 ans sans compromis sur la qualité
- Les cyclistes attachés à la fabrication française et à un SAV de proximité
- Les amateurs d’équipement premium complet, prêts à ne pas tout upgrader
- Les aventuriers envisageant des raids de plusieurs jours (avec batterie supplémentaire)
Si le budget est limité, le Cube Kathmandu ou le Giant Explore offrent 80-85 % des qualités du Moustache pour 1 200 à 1 600 € de moins. Mais pour ceux qui comptent rouler intensivement et sur le long terme, le Samedi 27 Xroad 7 reste un investissement rentable, qui combine performance, confort et fiabilité.
Lapierre e-Explorer 7.6 : la tradition française accessible
Nous concluons ce comparatif avec le Lapierre e-Explorer 7.6, symbole d’une marque française historique fondée en 1946, qui a su s’imposer dans l’ère du vélo électrique. Lapierre se positionne sur un segment intermédiaire, offrant une qualité française solide sans atteindre le prix premium des Moustache, tout en restant plus accessible que des références comme Riese & Müller.

L’e-Explorer 7.6 affiche un design sobre et élégant, fidèle à l’ADN Lapierre. Le cadre en aluminium présente des lignes fluides et des soudures soignées, avec des câbles semi-intégrés, reflétant le sérieux d’un fabricant qui maîtrise son métier depuis des décennies.
Spécifications techniques : solide et fonctionnel
Le e-Explorer 7.6 repose sur une base éprouvée :
- Cadre : aluminium 6061, géométrie confort, soudures parfaites
- Moteur : Bosch Performance Line 65 Nm ou Active Line Plus 50 Nm selon millésime
- Batterie : Bosch PowerPack ou PowerTube 500 Wh
- Autonomie annoncée : 70-120 km selon mode d’assistance et profil
- Fourche : SR Suntour NEX (63 mm de débattement)
- Transmission : Shimano Deore 9 ou 10 vitesses selon version
- Freins : hydrauliques Shimano MT200 ou Tektro, disques 180 mm
- Roues : 28 pouces (700c), jantes double paroi
- Poids : 24-25 kg selon configuration
Ces caractéristiques le placent dans le milieu de gamme, comparable au Giant Explore E+, mais avec une touche française et un prix généralement un peu plus abordable.
Motorisation : efficace pour le loisir
Le moteur dépend du millésime. Les modèles récents (2023-2025) sont équipés d’un Bosch Performance Line 65 Nm, tandis que les versions plus anciennes peuvent recevoir un Active Line Plus 50 Nm.
Sur le modèle Performance Line 65 Nm testé :
- Usage urbain plat : assistance généreuse, idéale pour les trajets quotidiens
- Routes vallonnées modérées : se comporte correctement, effort moyen en côte
- Montagne sévère (>10%) : limites du moteur visibles, effort soutenu nécessaire
Ce moteur reste derrière le Bosch CX 85 Nm du Moustache ou le Giant SyncDrive 75 Nm, mais il correspond bien au positionnement trekking et usage loisir, plutôt que performance montagne.
Conseil : vérifiez le moteur si vous achetez un modèle d’occasion. L’Active Line Plus 50 Nm peut se révéler trop léger pour les parcours vallonnés longs.
Batterie et autonomie : correcte pour les trajets quotidiens
La batterie Bosch de 500 Wh offre une autonomie suffisante pour des sorties de 60-80 km :
- Mode Eco sur plat : 100-120 km
- Mode Tour vallonné : 70-90 km
- Mode Sport avec dénivelé : 55-70 km
- Mode Turbo en montagne : 40-55 km
Comparatif autonomie réelle :
- Momas Balance+ (≈550-580 Wh) : 135-150 km en Eco
- Giant Explore E+ (625 Wh) : 140-155 km en Eco
- Lapierre e-Explorer (500 Wh) : 100-120 km en Eco
Lapierre propose une batterie secondaire optionnelle sur le porte-bagages (capacité totale 900 Wh), mais l’option coûte 600-700 € supplémentaires.

Confort et géométrie : pensé pour l’usage quotidien
Le Lapierre e-Explorer 7.6 propose une géométrie confortable, adaptée aux trajets urbains, aux balades du week-end et au cyclotourisme léger. La position semi-relevée soulage le dos et la nuque, et le vélo reste stable, même chargé sur de longues distances.
Le moteur Bosch Performance Line 65 Nm convient parfaitement pour un usage loisir sur terrains modérément vallonnés. En revanche, il montre ses limites dans les côtes raides et pour les parcours de cyclotourisme exigeants en zone montagneuse.
Transmission et freinage : basique mais fiable
Le vélo est équipé de composants simples mais fonctionnels :
- Transmission Shimano Deore 9 ou 10 vitesses : fiable, pièces disponibles partout, suffisante pour un usage loisir
- Freins hydrauliques Shimano MT200 ou Tektro : disques 180 mm, puissance correcte pour un usage normal
- Roues à double paroi : robustes mais un peu lourdes
- Pneus mixtes 45-50 mm : adaptés aux routes et chemins
Après 1000 km de test, la transmission et les freins ont parfaitement rempli leur rôle, sans besoin de réglages particuliers.
Avis nuancé
Le e-Explorer 7.6 est un vélo honnête, fiable, mais sans éclat. Il excelle dans les trajets quotidiens, les balades du week-end et le cyclotourisme léger. Cependant, avec sa batterie de 500 Wh, il reste limité pour la longue distance :
- Giant Explore E+ : 625 Wh pour un prix équivalent
- Cube Kathmandu : moteur plus puissant
Son principal atout : une marque française historique et un réseau de revendeurs très dense, pratique pour le SAV. Si vos sorties restent dans des distances modérées (50-80 km) et que la fiabilité prime sur l’autonomie maximale, c’est un choix défendable.
Équipement : complet et fonctionnel
Le e-Explorer 7.6 est livré prêt à rouler :
- Garde-boue intégraux : protection correcte contre projections
- Porte-bagages : capacité 25 kg
- Éclairage avant/arrière : alimenté par la batterie, suffisant pour la ville
- Béquille latérale : robuste
- Écran Bosch Purion : simple, lisible, efficace
L’équipement reste basique comparé aux modèles premium comme le Moustache : l’éclairage est moins puissant et l’écran moins complet. Mais pour un usage standard, il est parfaitement adapté.
Points forts et limites
Avantages
- Marque française historique
- Réseau de revendeurs dense en France
- Qualité de fabrication reconnue
- Équipement complet de série
- Géométrie confort bien pensée
- Composants Bosch/Shimano fiables
- Design sobre et élégant
Limites
- Batterie limitée à 500 Wh (autonomie 70-120 km)
- Moteur 65 Nm moins puissant que les concurrents
- Rapport équipement/prix moyen
- Composants basiques (freins, transmission)
- Poids 24-25 kg
Prix intermédiaire
- Prix neuf 2025 : 3 199-3 499 €
- Promotions : -10 à -15% en fin de saison
- Reconditionné : 2 200-2 800 € (2021-2022)
- Occasion : 1 800-2 600 € selon état et millésime
À ce tarif, la concurrence est rude : Giant, Cube et Momas offrent souvent plus d’autonomie et un meilleur équipement pour le même prix.
Pour quel cycliste ?
Le e-Explorer 7.6 conviendra particulièrement à :
- Cyclistes attachés à une marque française établie
- Ceux cherchant un réseau SAV dense et fiable
- Utilisateurs parcourant 50-80 km maximum
- Ceux voulant un vélo fiable sans rechercher la performance extrême
- Cyclistes sensibles au design sobre
Pour une autonomie maximale ou des sorties longues, mieux vaut se tourner vers les Momas, Giant ou Cube qui offrent 625 Wh ou plus à prix équivalent.
Technologies et innovations pour l’autonomie longue distance
Après avoir passé en revue 10 modèles performants, il est intéressant de se pencher sur les technologies qui permettent d’atteindre ces autonomies impressionnantes de 100 à 175 km. Derrière ces chiffres se cachent des années de R&D et d’innovations continues.
Batteries nouvelle génération : la course aux Wh
En 2025, les VAE longue distance embarquent des batteries Li-ion supérieures à 625 Wh, avec certains modèles comme l’Urbanbiker UB400 atteignant 750-850 Wh.
Les évolutions clés :
- Densité énergétique accrue : plus de Wh pour le même poids grâce aux cellules 21700, remplaçant les anciennes 18650.
- Systèmes BMS optimisés : surveillent chaque cellule, équilibrent la charge et préviennent l’usure prématurée.
- Cycles de vie prolongés : jusqu’à 800-1000 cycles avant de perdre 20% de capacité, contre 500-600 il y a 5 ans.
- Recharge rapide : certains modèles acceptent 6-8 A, permettant une recharge complète en 3-4 h au lieu de 6-8 h.
Une révolution se profile avec les batteries solides (solid-state), encore marginales en 2025 : densité doublée, sécurité accrue et recharge ultra-rapide (80 % en 30 min). Plusieurs fabricants prévoient une commercialisation grand public dès 2026-2027.
Motorisation intelligente et gestion prédictive
Les moteurs modernes ne se contentent plus d’assister le cycliste. Ils intègrent désormais des capteurs et systèmes intelligents :
- Capteur de couple : ajuste l’assistance selon la force exercée sur les pédales.
- Capteur de cadence : adapte l’assistance pour maintenir l’efficacité.
- Gyroscope et accéléromètre : anticipent montées et descentes.
- GPS et cartographie : certains systèmes optimisent l’assistance selon le profil du parcours.
Exemple : le Smart Control de Specialized ajuste automatiquement l’assistance pour atteindre une autonomie ciblée, en modulant l’effort selon le terrain :
- 30 % sur plat
- 60 % dans les côtes modérées
- 80 % sur rampes sévères
- Coupure quasi totale en descente
Résultat : arrivée avec exactement 5 % de batterie restante après 120 km et 1200 m de dénivelé, avec une assistance optimale là où nécessaire.
Modes d’assistance personnalisables : l’ère de la finesse
Les systèmes récents comme Bosch eBike Connect permettent de créer des profils sur-mesure :
- Réglage précis du pourcentage d’assistance par mode (Eco, Tour, Sport, Turbo)
- Assistance progressive ou réactive selon le style de pédalage
- Limitation de la vitesse maximale assistée
- Profils contextuels (Vélotaf, Balade, Montagne, Économie max)
Cette personnalisation permet de maximiser l’autonomie : un cycliste sportif peut réduire l’assistance sur le plat pour passer de 120 km à 180 km sur la même batterie.
Récupération d’énergie : encore marginale mais prometteuse
Certains systèmes expérimentent la récupération d’énergie au freinage ou en descente, transformant l’énergie cinétique en électricité.
- Gains actuels : 5-10 % sur parcours vallonnés
- Terrain plat : quasi nul
- Sensation inhabituelle : le moteur freine légèrement le vélo
Les générations futures (2026-2027) visent 15-20 % de récupération en montagne.
Aérodynamisme et rendement mécanique
Au-delà de l’électronique, le rendement mécanique joue un rôle crucial :
- Position optimisée : géométries étudiées pour réduire la résistance à l’air.
- Pneus à faible résistance au roulement : Schwalbe Marathon Mondial ou Specialized Hemisphere, 20-30 % moins de friction.
- Transmissions optimisées : Shimano Linkglide ou courroies Gates réduisent les pertes de 2-3 %.
- Roulements de qualité : moyeux et boîtier scellés limitent les frottements.
Cumulées, ces optimisations peuvent représenter 15-20 km d’autonomie supplémentaire sur 100 km, souvent la différence entre finir la sortie sereinement ou devoir pédaler les derniers kilomètres batterie vide.
Comment choisir son vélo électrique longue distance ?
Après avoir exploré 10 modèles et analysé les technologies qui permettent d’atteindre des autonomies impressionnantes, revenons sur les critères clés pour sélectionner le VAE qui vous convient.
Définir son usage réel
Avant tout, il faut se poser la question : que vais-je réellement faire avec ce vélo ?
- Vélotaf quotidien (40-60 km) : privilégiez autonomie 625+ Wh, confort, équipement complet → Giant Explore E+, Momas Balance+, Cube Kathmandu
- Cyclotourisme week-end (80-120 km) : autonomie maximale, confort, capacité de chargement → Moustache Samedi 27 Xroad, Riese & Müller Supercharger, Cube Kathmandu Hybrid Pro
- Sport/fitness avec assistance : légèreté, maniabilité, batterie modulaire → Specialized Vado SL, Trek Allant+
- Aventure tout-terrain : suspensions efficaces, moteur puissant, robustesse → Urbanbiker UB400, Moustache, Riese & Müller Supercharger
- Polyvalence maximale : compromis équilibré pour tous types de terrain → Cube, Specialized Turbo Vado, Giant Explore E+
Astuce : soyez honnête avec vos usages. Si 80 % de vos sorties font 40-60 km, inutile d’investir dans un VAE à 850 Wh. À l’inverse, si vous visez régulièrement 100+ km, une batterie de 500 Wh deviendra vite frustrante.
Budget réaliste et coût total de possession
Le prix d’achat n’est qu’une partie de l’équation. Il faut considérer le coût total sur 5 ans :
- Entretien annuel : 150-300 € (révisions, pneus, freins, chaîne)
- Remplacement batterie : 600-900 € tous les 4-6 ans selon usage
- Assurance vol : 150-400 € par an pour un VAE de valeur
- Accessoires indispensables : antivol 80-150 €, sacoches 100-300 €, éclairage supplémentaire 50-150 €
Un VAE à 2500 € mal entretenu et sous-équipé peut finir par coûter plus cher qu’un modèle à 3500 € de qualité, avec garantie et SAV inclus.
Notre recommandation budgétaire
Pour un choix équilibré et durable, nous conseillons la répartition suivante :
- 60 % du budget sur le VAE lui-même (moteur, batterie, composants)
- 20 % sur l’entretien et accessoires indispensables
- 20 % pour la sécurité et équipements complémentaires (antivol, éclairage, sacoches)
Cette approche permet d’éviter les frustrations liées à l’autonomie, au confort ou à la fiabilité, tout en gardant un budget maîtrisé sur le long terme.
| Budget total | Vélo | Accessoires | Maintenance année 1 |
| 3 000 € | 2 400 € | 400 € | 200 € |
| 4 000 € | 3 200 € | 500 € | 300 € |
| 5 000 € | 4 000 € | 600 € | 400 € |
| 6 000+ € | 5 000 € | 700 € | 300 € (garantie étendue) |
Motorisation : puissance ou finesse ?
Le choix du moteur détermine votre expérience sur le vélo électrique :
- 35-50 Nm : assistance discrète, il faut pédaler sérieusement. Idéal pour les sportifs cherchant un « coup de pouce ». Autonomie maximale.
- 60-75 Nm : compromis polyvalent. Suffisant pour vallons modérés, limite en montagne raide. Adapté à un usage mixte quotidien et loisirs.
- 80-90 Nm : puissance franche, avale les côtes sans effort. Pour vélotaf vallonné, cyclotourisme chargé ou parcours montagneux. Consommation accrue.
Expérience terrain : la différence entre 75 Nm et 85 Nm se ressent surtout en montagne avec 15+ kg de bagages. Sur terrain plat ou vallonné modéré, 70 Nm suffisent largement.
Conseil d’expert : testez toujours avant d’acheter. Une heure sur parcours vallonné vous en apprendra plus que tous les chiffres techniques. La sensation de puissance dépend aussi de la progressivité et du réglage du moteur.
Batterie : capacité vs poids
La capacité de la batterie impacte directement l’autonomie et le poids du vélo :
- 400-500 Wh : 2,5-3 kg → 60-100 km, idéal pour sorties courtes, vélo léger
- 500-625 Wh : 3-3,5 kg → 80-130 km, standard actuel, bon compromis
- 625-750 Wh : 3,5-4 kg → 100-150 km, pour longues distances régulières
- 750+ Wh : 4-5 kg → 120-175 km, pour raids multi-jours ou usage intensif
Astuce : privilégiez les batteries amovibles. Retirer facilement 3-4 kg pour recharger plutôt que de monter le vélo entier au troisième étage change la vie.
Géométrie et confort : adapté à votre morphologie
La position sur le vélo influence directement le confort sur longue distance :
- Droite/relevée : confort dos/nuque optimal, bonne visibilité urbaine, moins aérodynamique → trajets quotidiens et cyclotourisme tranquille.
- Semi-sportive : compromis confort/efficacité, répartition équilibrée du poids → polyvalence maximale.
- Sportive : aérodynamisme, puissance de pédalage, fatigue accrue sur longues sorties → cyclistes entraînés.
Attention : un cadre mal adapté devient vite inconfortable au-delà de 50 km. Consultez les guides de taille des fabricants (taille, entrejambe, longueur de bras).
Équipement de série : complet ou à compléter ?
Deux philosophies coexistent :
- Vélos tout équipés : garde-boue, porte-bagages, éclairage puissant, béquille robuste. Prêts à rouler, pas de surprise budgétaire → Cube, Moustache, Riese & Müller.
- Vélos « base » à équiper : composants premium mais équipement minimal. Vous ajoutez selon vos besoins → Specialized, Trek haut de gamme.
Calcul rapide : ajouter garde-boue (60-100 €), porte-bagages (80-150 €), éclairage performant (80-200 €) et béquille robuste (40-60 €) peut coûter 260-510 € supplémentaires. Autant acheter un vélo équipé d’origine.
Marque et SAV : un critère souvent sous-estimé
Un VAE est un produit technique complexe. Un bon SAV peut sauver votre expérience :
- Marques premium : réseau dense, pièces disponibles, techniciens formés → coût initial plus élevé, sérénité assurée (Bosch, Specialized, Trek, Cube, Moustache).
- Marques challenger : excellent rapport équipement/prix, SAV en développement → peut poser problème en zone isolée (Momas, Urbanbiker).
- Marques confidentielles : prix attractif, SAV limité ou inexistant → risque de longues immobilisations.
Avant d’acheter, vérifiez la présence d’un revendeur agréé dans un rayon de 30-40 km.
Neuf, reconditionné ou occasion : que choisir ?
Vélo neuf
- Avantages : garantie complète 2-3 ans, batterie et composants neufs, financement possible, choix complet de modèles/tailles.
- Inconvénients : prix maximum, décote immédiate 20-30 %.
- Avis : recommandé pour usage intensif (>3000 km/an) et investissement sur le long terme.
Vélo reconditionné
- Avantages : prix réduit 30-40 %, révision professionnelle, garantie 12-24 mois, démarche écologique.
- Inconvénients : choix limité de modèles/tailles, batterie déjà utilisée (85-95 %).
- Avis : excellent compromis débutants ou budget contraint, privilégiez spécialistes reconnus (Upway, Loewi, Decathlon Reconditionné).
Vélo d’occasion particulier
- Avantages : prix le plus bas (40-60 %), possibilité de négociation, parfois excellent état.
- Inconvénients : aucune garantie, historique inconnu, batterie incertaine, risque de vol.
- Avis : réservé aux connaisseurs. Toujours demander facture originale, tester sur parcours réel, vérifier autonomie et état batterie via app constructeur.
Astuce pro : utilisez l’application smartphone du fabricant (Bosch, Shimano, Specialized) pour contrôler batterie, cycles, kilométrage réel et codes erreur historiques. Un vendeur sérieux acceptera le test sans problème.
Entretien et maintenance pour maximiser la durée de vie
Un vélo électrique longue distance représente un investissement important. Bien entretenu, il peut vous accompagner 8 à 12 ans et 15 000 à 25 000 km. Mal entretenu, des problèmes apparaissent dès 2-3 ans. Voici les meilleures pratiques issues de notre expérience terrain.
Batterie : préserver la pièce la plus coûteuse
La batterie est le composant le plus cher (600-900 € à remplacer). Quelques gestes simples prolongent sa durée de vie :
- Évitez les extrêmes : ne stockez jamais complètement vide ni toujours à 100 %. Idéal : 40-60 % pour stockage prolongé, 80-90 % pour usage quotidien.
- Température optimale : 10-25 °C. En hiver, stockez à l’intérieur. Par forte chaleur, ne laissez pas la batterie en plein soleil sur le vélo.
- Recharge régulière : même non utilisée, rechargez tous les 2-3 mois pour éviter la décharge profonde.
- Chargeur d’origine uniquement : les chargeurs génériques peuvent endommager les cellules.
- Contacts propres : tous les 2-3 mois, nettoyez délicatement les contacts avec de l’alcool isopropylique.
Avec ces précautions, une batterie Li-ion moderne atteint 800-1000 cycles complets avant de descendre à 80 % de capacité. À raison de 100 km par charge et 2 sorties par semaine, cela représente 8 à 10 ans d’utilisation.
Moteur : robuste mais pas indestructible
Les moteurs centraux (Bosch, Shimano, Brose) durent 15 000-25 000 km sans maintenance lourde. Quelques conseils :
- Démarrages progressifs : évitez de partir en gros braquet ou en côte raide, cela use prématurément les engrenages.
- Évitez les immersions profondes : une flaque n’est pas un problème, un gué de 30 cm devient risqué.
- Surveillez les bruits : cliquetis, grincements ou ronronnements inhabituels signalent souvent une usure prématurée.
- Mises à jour firmware : optimisent gestion batterie, puissance et fiabilité.
La plupart des pannes moteur proviennent d’une mauvaise utilisation plutôt que d’un défaut de fabrication.
Transmission : l’usure accélérée
Sur un VAE, la transmission (chaîne, cassette, plateau) s’use 2 à 3 fois plus vite qu’un vélo classique.
- Chaîne : 2 000-3 500 km
- Cassette : 5 000-8 000 km (2-3 chaînes)
- Plateau : 8 000-12 000 km (3-4 chaînes)
Conseils pour durer :
- Nettoyez et regraissez la chaîne tous les 200-300 km ou après sorties pluvieuses.
- Huile sèche l’été, grasse l’hiver selon conditions.
- Évitez le croisement extrême de chaîne (grand/grand ou petit/petit).
- Remplacez la chaîne dès qu’elle dépasse 0,75 % d’élongation pour protéger cassette et plateau.
- Alternative haut de gamme : courroie Gates Carbon, durée 20 000-30 000 km, quasi sans entretien (+300-500 €).
Freins : sécurité vitale
Pour un vélo de 25-28 kg à 30-35 km/h :
- Plaquettes : inspectez chaque mois, changez <1 mm. Durée : 1 500-3 000 km.
- Disques : pas de voilage, épaisseur >1,5 mm. Durée : 5 000-8 000 km.
- Purge hydraulique : tous les 12-18 mois ou si levier mou. Confiez à un pro (40-60 €).
- Rodage : 20-30 freinages progressifs après changement de plaquettes pour optimiser performance.
Ne négligez jamais vos freins : sur un VAE lourd et rapide, la distance d’arrêt est critique.
Pneus : prévenir plutôt que subir
Les crevaisons sont l’ennui numéro un en longue distance.
- Pression : respectez les recommandations (3,5-4,5 bars route/mixte).
- Inspection visuelle : retirez cailloux, vérifiez usure et flancs.
- Montage tubeless : liquide préventif colmate 90 % des crevaisons. Coût : 60-100 €.
- Changement anticipé : ne roulez pas sur pneus usés. Durée : 3 000-6 000 km.
- Kit de secours : chambre de rechange, démonte-pneus, mini-pompe ou cartouches CO₂. Savoir réparer une crevaison en 10 minutes transforme un problème en simple péripétie.
Planning d’entretien annuel recommandé
Voici un calendrier réaliste pour vélo utilisé intensivement (3000-5000 km/an) :
| Fréquence | Opération | DIY ou Pro ? | Coût si Pro |
| Chaque sortie | Contrôle visuel (freins, pneus, éclairage) | DIY | — |
| Tous les 200-300 km | Nettoyage + lubrification chaîne | DIY | 15-25 € |
| Tous les 500 km | Contrôle usure chaîne + réglages vitesses/freins | DIY ou Pro | 30-50 € |
| Tous les 1500 km | Révision intermédiaire (freins, transmission, pneus, firmware) | Pro | 80-120 € |
| Tous les 3000 km | Grande révision (tout contrôler, remplacer pièces usées) | Pro | 150-250 € |
| Tous les 12-18 mois | Purge freins hydrauliques | Pro | 40-60 € |
Budget annuel à prévoir : 200-400 € selon kilométrage. Ce montant inclut révisions pro + remplacement pièces d’usure courante (chaîne, plaquettes, pneus).
Accessoires indispensables pour longue distance
Posséder un VAE performant ne suffit pas : pour des sorties de 80 à 150 km, certains équipements deviennent essentiels pour confort, sécurité et praticité.
Antivol et protection
Un VAE à 3 000-5 000 € attire les regards. Investissez dans :
- Antivols solides : mini-anse ou pliable de qualité (Abus Granit, Kryptonite New York, Hiplok Gold). Niveau SRA/FUB mini 2 étoiles. Budget : 80-150 €.
- Chaîne ou câble d’appoint : sécurisez roue avant et selle. Budget : 30-60 €.
- Ancrage fixe : privilégiez arceau scellé plutôt que stationnements opportunistes.
- Assurance vol dédiée : 150-400 €/an selon valeur du vélo, indispensable en zone urbaine.
Règle d’or : investissez environ 10 % de la valeur du vélo en protection et assurance. Pour un VAE à 4 000 €, cela représente 400 € — moins coûteux qu’un vol non assuré.
Sacoches et bagagerie
Pour transporter outils, vêtements et ravitaillement :
- Sacoches latérales étanches : Ortlieb Back-Roller 40 L (160 €), Vaude Aqua Back (110 €). Indispensables pour cyclotourisme chargé.
- Sacoche de guidon : accès rapide à téléphone ou snacks. Étanche conseillé. Budget : 40-80 €.
- Sacoche de cadre : idéale pour outils ou pompe. Budget : 30-50 €.
- Top-case porte-bagages : ajoute 10-15 L. Budget : 60-100 €.
Astuce : pour sorties légères, sacoche guidon + cadre (15-20 L) suffit. Pour raids multi-jours, comptez 40-60 L. L’assistance compense largement le poids supplémentaire.
Vêtements et sécurité
Les conditions météo peuvent changer rapidement :
- Casque certifié, de préférence avec MIPS. Budget : 60-150 €.
- Veste imperméable respirante, compacte. Budget : 80-200 €.
- Gants longs ou courts pour confort et protection. Budget : 25-60 €.
- Lunettes protectrices : insectes, poussière, UV. Budget : 40-120 €.
- Cuissard rembourré : indispensable >50 km. Budget : 60-150 €.
Pour sorties >100 km, des vêtements de qualité font une vraie différence sur le confort.
Navigation et connectivité
Se perdre loin de chez soi peut vite devenir problématique :
- Support smartphone étanche : guidon robuste. Budget : 25-50 €.
- Batterie externe : 10 000 mAh pour GPS/phone. Budget : 30-60 €.
- GPS vélo dédié (optionnel) : Garmin Edge, Wahoo ELEMNT. Budget : 200-400 €.
- Cartographie offline : Komoot, OsmAnd (gratuit).
Beaucoup de VAE récents intègrent GPS dans l’écran (Bosch Kiox, Specialized MasterMind). Un support smartphone de secours suffit alors.
Éclairage supplémentaire
Pour être visible sur les routes non éclairées :
- Feu avant puissant : 800-1 200 lumens. Budget : 60-120 €.
- Feu arrière clignotant : visibilité jour/nuit. Budget : 25-50 €.
- Brassard ou gilet réfléchissant : visibilité latérale. Budget : 15-30 €.
La différence entre 200 lumens et 1 000 lumens est critique pour la sécurité sur routes de campagne de nuit.
Trousse de réparation et outils
Pour rester autonome face aux imprévus mécaniques :
- Multi-outil vélo : clés Allen, Torx, tournevis, dérive-chaîne. Budget : 25-50 €.
- Démonte-pneus : 2-3 leviers plastique. Budget : 5-10 €.
- Chambres à air x2 : 15-25 €.
- Mini-pompe ou cartouches CO₂ : 20-40 €.
- Maillon rapide chaîne : 5-10 €.
- Câbles de rechange : frein/dérailleur. Budget : 10-15 €.
- Ruban adhésif / colliers plastiques : 5 €.
Total trousse complète : 85-155 €, poids 500-800 g. Un équipement qui peut sauver une sortie à 100 km de chez soi.
FAQ
Quelle est l’autonomie moyenne d’un VAE pour longues distances ?
L’autonomie varie entre 100 et 250 km, selon la capacité de la batterie, le type de moteur, et le terrain.
Quel type de moteur est recommandé pour les longues distances ?
Les moteurs centraux Bosch Performance Line CX offrent une assistance puissante et naturelle, idéale pour les longues distances.
Comment entretenir la batterie pour maximiser son autonomie ?
Évitez les charges complètes ou vides, stockez à température ambiante, et rechargez régulièrement même sans utilisation.
Les VAE longue distance sont-ils adaptés aux terrains variés ?
Oui, des modèles comme le Moustache Samedi 27 Xroad 7 ou le Haibike Trekking 9 sont conçus pour une utilisation polyvalente sur différents types de terrains.
Quel budget prévoir pour un VAE longue distance de qualité ?
Les prix varient entre 2 500 € et 6 000 €, selon les caractéristiques et les marques.
Les VAE longue distance sont-ils compatibles avec des accessoires comme les sacoches ?
Oui, la plupart des modèles sont équipés de porte-bagages compatibles avec des sacoches étanches pour le cyclotourisme.
Faut-il un permis pour conduire un VAE longue distance ?
Non, tant que le moteur ne dépasse pas 250 W et que l’assistance ne fonctionne pas au-delà de 25 km/h, aucun permis n’est requis.
Conclusion
En 2025, les vélos électriques longue distance allient autonomie, confort et performance. Des modèles comme Cube Touring Hybrid One 625, Haibike Trekking 5 ou Moustache Samedi 28.7 offrent 100–150 km d’autonomie, moteurs puissants et suspensions efficaces. Riese & Müller Supercharger2 et Cube Kathmandu Hybrid restent des choix fiables pour les trajets longue distance.
